Sergio Pérez très mécontent : Une fois encore Max n’a pas respecté les consignes et l’a roulé dans la farine…
Verstappen a pris de gros risques pour garder la tête du Mondial, aux dépens de Red Bull et de l’entente avec son équipier.
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Publié le 20-03-2023 à 15h02
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Vainqueur pour la cinquième fois ce dimanche après avoir signé la pole en Arabie saoudite, Sergio Pérez devrait être ravi. Mais le Mexicain ne l’était visiblement pas et le gros contentieux avec son équipier s’est aggravé hier à Djeddah où, une fois encore, Max Verstappen n’a pas écouté les ordres de son team et n’en a fait qu’à sa tête.
Polémique dans les coulisses
Dans la pièce avant le podium, un essuie sur la tête, Sergio a demandé à Max ? “Tu as fait le meilleur tour en course ?” Réponse du Belgo-néerlandais : “Oui dans le dernier tour.”
”On ne t’avait pas demandé à toi aussi de lever le pied ?,” lui balança alors un Pérez courroucé. Car en signant le meilleur tour dans l’ultime ronde, le double champion a gardé la tête du Mondial pour un point (celui du meilleur tour en course), alors que Pérez, jusque-là détenteur du meilleur tour, s’attendait à devenir le premier Mexicain depuis Pedro Rodrigues en 1967 à mener le championnat du monde de F1.
À une dizaine de tours de l’arrivée, voyant que Max se plaignait de bruits bizarres à sa transmission et craignant que le problème des qualifications se reproduise, Red Bull a demandé à ses pilotes de diminuer la cadence. Cinq secondes séparaient alors les deux RB19. On a d’abord demandé à Sergio de tourner en 1.33.0. Alors que Max tournait en moyenne en 1.32.6… “Demandez-lui la même chose alors,” hurla “Checo” à la radio. Evoquant une pédale longue et des petits soucis de freins, le leader a alors demandé à son team s’il n’était pas temps de figer les positions compte tenu des craintes quant à la fiabilité et de l’avance conséquente sur Fernando Alonso, troisième. Réponse de son ingénieur : “Tu es libre de faire la course.” Sous-entendu, on ne donnera aucune consigne à Max de rester deuxième.
Un a levé le pied, pas l’autre
Mais le N°1 mondial, visiblement handicapé ou craignant une casse, n’était pas capable de réduire son retard ne descendant jamais en dessous des quatre secondes. Soudainement, alors qu’il semblait résigné, Max a alors demandé à son ingénieur : “Quel est le meilleur temps en course ?”
Réponse : “On ne se soucie pas de cela Max.”
Ce à quoi Verstappen Jr a répliqué : “Oui, mais moi je m’en soucie.”
À deux tours de l’arrivée, Pérez a révélé qu’on lui a demandé de “tenir un certain rythme” plutôt que d’essayer d’améliorer encore son meilleur tour avec une monoplace forcément de plus en plus légère. “On m’a dit : tu as le meilleur tour, ne va pas plus vite. Je pensais que la communication était la même pour Max. J’ai eu des informations différentes et je n’ai pas poussé jusqu’au drapeau à damier.”
La vérité est que les deux pilotes ont reçu la même information, pour ne pas appeler cela une consigne ou un ordre. Mais l’orgueilleux Max, comme au Brésil, ne l’a pas respectée et a décidé d’aller signer le meilleur tour lors de l’ultime boucle quitte à risquer de casser et de priver son équipe du doublé.
Le propre d’un champion ne pensant qu’à ses intérêts diront ses supporters ? Sans doute. Mais Sergio Pérez sait maintenant ce qu’il doit faire la prochaine fois qu’on lui imposera à nouveau un ordre s’il veut être considéré comme un champion du monde potentiel et non pas seulement comme un numéro 2 là pour ramener les gros points quand Max subit une défaillance…