GP d’Australie : enfin la victoire pour Alonso ?
Même Verstappen souhaite voir l’Espagnol s’imposer.
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Publié le 31-03-2023 à 20h44
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À moins que vous viviez dans une grotte, vous savez qu’une fièvre verte s’est abattue sur le paddock de la F1 depuis les essais hivernaux. L’Aston Martin AMR23, surtout quand elle est pilotée par Fernando Alonso, est la voiture dont tout le monde parle. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si la machine émeraude s’imposera cette saison, mais plutôt quand elle s’imposera.
Après deux Grands Prix achevés à la troisième place, Alonso veut enfin faire vaciller les Red Bull pour montrer que le taureau rouge n’est pas invincible cette année. “Pour le moment, nous sommes évidemment extrêmement satisfaits des performances de la voiture, avoue l’Espagnol. Nous avons été meilleurs que prévu, surtout à Djeddah. Nous méritions ce podium, c’est bien que la pénalité stupide ait été annulée après coup. Voir notre F1 aussi rapide là-bas, pour la 2e course de suite, c’était une bonne surprise, donc nous arrivons ici avec un bon niveau de confiance.”
Max : “Il mérite de gagner”
Ce n’est désormais plus un secret qu’à Milton Keynes, on craint les Aston Martin. Même si les RB19 semblent avoir un boulevard d’avance sur le reste de la meute. Toutefois, sans pour autant montrer les crocs comme c’était le cas avec Mercedes jadis, Red Bull sait que son leadership n’est pas inattaquable. Et, fait marquant, même Max Verstappen serait heureux de voir Alonso s’imposer au volant de l’AMR23 n° 14. “Fernando aurait déjà dû gagner beaucoup plus de courses que ce qu’il a fait, admet le double champion du monde. Je pense qu’il mérite beaucoup plus. Je serais très heureux de le voir gagner sa victoire n° 33, mon numéro fétiche. Mais moi aussi, d’une certaine manière, j’aimerais aussi le voir gagner plus. Donc, on verra dans les courses à venir ce qu’ils pourront faire. Bien entendu, nous n’allons pas la lui offrir, mais il est très difficile d’être parfait pendant 23 courses, alors, s’il peut en profiter, tant mieux.”
Il faut toutefois qu’Alonso ne soit pas saboté par sa propre équipe. Même si le fils du patron est son équipier, l’Asturien doit absolument s’assurer que Lance Stroll soit un n° 2 docile. “Si on laisse Fernando faire ce qu’il sait faire, c’est-à-dire être un leader d’équipe, tirer Lance Stroll vers le haut, et s’il reçoit le soutien d’une équipe fantastique, s’il peut mener cette équipe et s’il peut l’influencer, vous aurez un Fernando et un Lance Stroll heureux car, au bout du compte, cette équipe avancera”, insiste ainsi Paul Stoddart, qui fut le premier patron d’Alonso en F1 chez Minardi.
L’avertissement de l’Australien doit être entendu à Silverstone. Ou sinon, Alonso risque de se lancer dans un processus d’autodestruction comme ce fut le cas jadis chez Ferrari et McLaren.