La petite écurie de fond de grille Caterham-Renault n’avait jamais vu autant de journalistes se presser dans et devant son motorhome. Et, hormis sans doute après ses trois succès aux 24 Heures du Mans, André Lotterer n’avait jamais suscité autant d’intérêt de la part des médias du monde entier : allemands, belges, mais aussi français, anglais, japonais ou italiens.
Sur le plan marketing, le coup est déjà gagnant : ce jeudi, c’était Lotterer Super Star. "Je ne m’attendais pas à un tel buzz", souriait le Belgo-allemand, fort amusé par la situation.
À 32 ans , le pilote qui a grandi à Nivelles réalisera aujourd’hui un vieux rêve en montant le Raidillon à bord d’une F1 : "Je suis venu ici pour la première fois quand j’avais trois ans avec mon père qui était motoriste pour l’équipe belge RAS. C’est aussi en Belgique que j’ai débuté en karting à l’âge de cinq ou six ans. Je me souviens que papa m’avait dit :
Normalement, Francorchamps n’est qu’un one shot. Avec quelles ambitions raisonnables ? "N’attendez pas trop de moi. C’est un sacré challenge de sauter comme cela dans une F1 sans avoir effectué un mètre au préalable. Et puis tout le monde sait que la F1 c’est plus une question de voiture que de pilote. Or mon auto n’est pas vraiment une
La pluie pourrait-elle l’aider ? "Je préfèrerais des conditions stables car j’ai déjà assez de choses à apprendre, notamment les pneus. Le seul truc que je connais, c’est le circuit. Apparemment, j’ai déjà bouclé 4.800 km à Spa cette année, pas mal non ?" concluait-il avant d’en ajouter treize en bouclant l’ancien tracé au volant d’une Renault Mégane...