Moto GP: entre Quartararo et Bagnaia, les compteurs sont remis à zéro
Avec deux points d’écart entre Quartararo et Bagnaia, c’est un nouveau championnat qui commence
- Publié le 15-10-2022 à 07h13
- Mis à jour le 15-10-2022 à 07h14
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Trois Grands Prix ! Australie, Malaisie et Valence : ce sont les trois derniers Grands Prix qui détermineront l’attribution du titre mondial puisque Fabio Quartararo n’a plus que deux points d’avance sur Francesco Bagnaia et vingt sur Aleix Espargaro. Un mini championnat, nerveux, où la moindre erreur se paiera cash.
Si on se réfère aux dernières courses, le pilote Ducati semble avoir l'avantage. La dernière victoire de Quartararo remonte au 19 juin, au Sachsenring alors que, depuis, l'Italien a enchaîné quatre victoires et deux podiums en sept départs. Bagnaia reste prudent mais ne cache pas son optimisme. "Fabio est l'homme à battre, c'est l'un des meilleurs, admet le Turinois. Mais je suis dans une meilleure situation ; je sens que je suis performant partout alors que lui a un peu plus de mal avec sa moto."
Chez Yamaha, pourtant, on continue à y croire, surtout en voyant les trois derniers circuits. Valence devrait être favorable à Ducati où il y a beaucoup de petites accélérations. Sepang sera partagé avec deux longues lignes droites où la machine italienne aura l'avantage de la vitesse de pointe, mais le reste est plus sinueux et intéressant pour la japonaise. En revanche, Philip Island, ce week-end, est plutôt fait pour Quartararo avec une succession de virages où il pourra profiter de sa vitesse en courbe. "Sur ces trois derniers Grands Prix, l'Australie est mon préféré", confie Maio Meregalli, le team manager Yamaha. "Ici et en Malaisie, on fera sans doute mieux qu'à Valence. Le championnat repart à zéro ; la seule façon de gagner est d'attaquer."
Le Français va donc devoir profiter de ce week-end pour renouer avec les gros points, même si pour Espargaro, il reste le favori. "Avec trois candidats à la victoire, cela ne va pas être facile à gérer pour Ducati et Fabio reste l'homme à battre", s'amuse l'Espagnol.
Espargaro qui relève que l’Australie et la Malaisie sont deux bons circuits pour son Aprilia, sa stratégie est claire : attaque et prise de risques pour combler ses vingt points de retard.