Joan Mir étrenne son titre de champion du monde au Portugal. Le Majorquin n’était pas attendu mais il a montré une force mentale impressionnante dans une saison compliquée.
Franchement, on ne s’attendait pas à ce que Joan Mir remporte ce titre, ni moi ni les cadors du paddock", confesse Didier de Radiguès. "Lors de la conférence de presse d’avant-saison, à Jerez, la Dorna avait réuni cinq pilotes emblématiques : Marquez, Quartararo, Viñales, Dovizioso, Rossi, et leur avaient demandé de nommer cinq candidats au titre en les classant de 1 à 5. Personne n’a nommé Mir."
Le Majorquin a donc créé la surprise et pourtant, à y regarder de plus près, son sacre n’a rien du hasard.
"C’est un gars qui a du cran", ajoute notre ancien vice-champion du monde 350 cm³. "Il supporte très bien la pression. Le plus fort, c’est qu’il l’a dit quand on lui a demandé ce qu’il avait de plus que les autres. J’avais trouvé ça dangereux mais il l’a démontré."
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