Un festival de tête-à-queue et de hors-pistes, des drapeaux jaunes à tous les tours et une hiérarchie complètement bousculée, en septante ans de F1, on n’avait jamais vu une séance qualificative aussi surprenante. Et celui qui avait pronostiqué le tiercé dans l’ordre hier sur la patinoire d’Istanbul, avec les deux Racing Point de Lance Stroll et Sergio Pérez encadrant la Red Bull-Honda de Max Verstappen, a pu payer la tournée de champagne.
Depuis le début du week-end, c’est le Belgo-néerlandais qui a pourtant démontré ses talents d’équilibriste en dominant toutes les séances libres. Un vrai concours de "drift", ou du rallycross avec des Formule 1 sur un nouvel asphalte encore suintant glissant à souhait sur le sec.