Depuis longtemps, tout le monde savait qu’elle avait l’étoffe d’une championne. Jamais toutefois Katarina Johnson-Thompson n’avait réussi à transformer l’essai, à saisir l’opportunité, à imprimer ses trois initiales sur une compétition d’envergure. Tantôt fragile physiquement, tantôt fragile mentalement, mise sous pression par tout un pays après son apparition sur la scène olympique à Londres 2012 - mais surtout après la retraite sportive de Jessica Ennis-Hill dans la foulée des Jeux de Rio -, la petite fiancée britannique de l’heptathlon a finalement trouvé son bonheur dans le sud de la France.
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