Le 3 août 2012, aux Jeux de Londres, il avait signé le meilleur résultat de la délégation belge, avec une surprenante médaille d’argent au tir à la carabine à 50 m couché. L’occasion pour tout le pays de découvrir la personnalité étonnante de ce sportif dont on ignorait alors presque tout et qui a dû s’accommoder d’une subite médiatisation. Près de quatre ans plus tard, Lionel Cox n’a pas encore décroché sa qualification pour Rio 2016. Et, pour tout dire, il doit espérer un coup de pouce du destin afin de trouver place dans l’avion pour le Brésil…
"Pour moi, tout se jouera fin avril ou début mai, moment où la Fédération internationale de tir communiquera le noms des bénéficiaires d’une
Après avoir vécu un rêve éveillé, après s’être un peu perdu dans le tourbillon des sollicitations, le Liégeois, âgé de 34 ans, qui répète que sa vie n’a pas "fondamentalement changé" même si l’approche de sa discipline est un peu différente ("Je travaille beaucoup plus qu’avant à l’entraînement et j’adopte, autant que possible, un comportement de professionnel, sans pour autant avoir le statut de la plupart de mes rivaux"), a également dû s’adapter au niveau format de compétition souhaité par la Fédération internationale, en même temps qu’il était confronté à certaines avatars techniques.
"Cela n’a pas été un long fleuve tranquille depuis quatre ans, j’ai changé trente-six fois de carabine,
Et le tireur sérésien, qui vient d’être élu directeur technique de la Fédération francophone de tir, de croiser les doigts pour qu’une bonne nouvelle lui soit annoncée dans les prochaines semaines…