L'Autre Regard : champions de père en fils, un défi et parfois un fardeau
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/6cdf330f-6a65-4786-892d-f91e9547bc3a.png)
Publié le 17-12-2021 à 17h05 - Mis à jour le 17-12-2021 à 17h06
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ILPZSN66EBAEDLJXUO2IORNOWU.jpg)
L’Amérique, sous le charme, n’a d’yeux que pour lui. À 12 ans, Charlie Woods - le fils de Tiger - suit déjà les traces de son illustre papa sur les greens. Le défi n’est pas simple. Certes, dans l’histoire du sport, les champions se cultivent parfois de père en fils. Les exemples ne manquent pas.
En F1, Nico Rosberg est devenu champion du monde 34 ans après Keke. En moto-cross, la dynastie des Everts a illuminé les circuits durant plusieurs décennies. En cyclo-cross, Adrie et Matthieu Van der Poel ont porté le même maillot arc-en-ciel. En boxe, Julio Cesar Chavez et son fiston ont collectionné les ceintures mondiales à 20 ans d’intervalle. Et bien d’autres enfants prodiges ont défrayé les chroniques chez les Merckx, les Noah, les Cruyff, les Maldini, les Schumacher ou les Korda. Le défi qui attend Charlie est, toutefois, d’une dimension encore plus grande. Tiger Woods est la plus grande star planétaire de l’histoire du sport.
C'est une icône absolue. Un dieu. Quoi qu'il fasse, le bébé Tigre sera toujours comparé à son géniteur et jouera en permanence sous la pression de son patronyme. Pis : il entendra, comme un fardeau dans les oreilles, l'écho du public et de la presse chuchoter : "C'est le fils de Tiger." Pour l'heure, le gamin est insouciant. Ce week-end, en Floride, il va jouer avec son papa le très populaire tournoi des familles. Il aura la fleur au fusil et le sourire aux lèvres. S'il décide un jour de se lancer dans la carrière pro, l'enjeu sera très différent.