L'autre regard: ces millions proposés à Thomas Pieters qui sont si dérangeants
Un autre regard de Miguel Tasso.
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Publié le 22-02-2023 à 09h10
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Faut-il jeter la pierre à Thomas Pieters d’avoir quitté les circuits classiques pour céder aux sirènes du LIV, cette nouvelle Ligue dissidente financée par l’Arabie saoudite qui distribue les millions de dollars à la pelle ? Oui et non. D’un côté, on peut regretter que, dans la fleur de l’âge, le golfeur belge ait privilégié le volet purement financier, alors qu’il avait encore de nombreux défis sportifs à relever sur les greens. C’est un peu comme si un jeune footballeur de talent décidait de s’expatrier dans un championnat exotique plutôt que de jouer la Ligue des champions avec Manchester ou le Real.
En même temps, il est démagogique de donner des leçons de morale à deux francs six sous. Quel citoyen peut certifier qu’il ferait la sourde oreille à une augmentation pharaonique de salaire pour le même métier ? Oui, à l’instar de bien d’autres grands champions, Pieters a fait le choix de l’argent facile. Sur le circuit rebelle, on lui garantit de gagner une fortune sans grands efforts. On parle de dizaine de millions d’euros. Indécent ? Peut-être. Mais il a estimé, en âme et conscience, qu’il s’agissait d’une opportunité pour mettre sa famille à l’abri pour plusieurs générations. D’autres stars du sport auraient probablement attendu quelques années, histoire de se tailler un vrai palmarès sportif. Mais c’est sa décision. Et si le problème était ailleurs ? Dans la mainmise de plus en plus flagrante des pays du Golfe sur le sport mondial par exemple.