L'analyse d'Elliot Van Strydonck: "Les deux Arthur, deux dieux du stade"
Notre consultant et ancien Red Lion jusqu’en 2015 analyse pour nous la Coupe du monde de hockey.
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Publié le 27-01-2023 à 20h38
1. “Une mi-temps chacun”
”Les Pays-Bas ont dominé la première mi-temps. Le troisième quart n’était pas encore dingue du côté belge. En revanche, le dernier était à sens unique. Mentalement, les Belges ont pris le dessus. D’ailleurs, ils auraient pu gagner après 60 minutes. J’ai été agréablement surpris par les Pays-Bas qui pouvaient mener 1-3 à la pause. Le match a été plus ouvert que prévu car ils ont joué en men to men. Leurs milieux ont été malins en combinant bien sur les flancs avec des give and go.”
2. Vanasch imperturbable
”Il réussit à performer dans la durée ce qui est déjà remarquable. Il parvient très bien à mettre sa vie privée de côté durant le match. Il est trop fort. Ce gars m’hallucine. Avant les shoot out, il serre le poing ce qui gonfle la confiance des Red Lions tout en cassant le moral des Néerlandais. Il montre qu’il est là. En face, ils savaient que c’était Vanasch ce qui augmente le stress.”
3. “Parole à la défense cette fois”
”Je tiens à mettre un joueur en avant : Arthur De Sloover. Il a été phénoménal. Les deux Arthur sont au top. Van Doren, on le connaissait. On sait qu’il est un dieu du stade. Pour moi, De Sloover est arrivé au niveau de Van Doren. J’ai aussi été impressionné par la gestion mentale de Max Van Oost qui a tout d’un très grand. La pression ne l’a pas touché.”
4. “Les Allemands ? Tant mieux”
”L’Australie n’a pas été à son niveau sur ce Mondial. L’Allemagne a fait preuve d’un sang-froid redoutable en remontant les Anglais en quart et surtout les Australiens en demi-finale. Aucune des deux équipes ne surprendra l’autre. Ils se connaissent assez. La qualité technique fera la différence. Cela peut se jouer sur un appel à la video, sur une déviation, sur un positionnement,… Les deux pays défendent super bien. Mais, les Allemands ne m’impressionnent pas. Par exemple, un Ruhr peut péter les plombs. L’Allemagne n’est plus la Mannschaft de 2012. Ce sont les Belges qui ont ce rôle désormais.”