La Belgique et les Pays-Bas vont organiser une Coupe du monde de hockey "à leur sauce": "Ce sera incomparable à ce que l'Inde a fait"

La Coupe du monde de hockey va fermer deux chapitres indiens après les tournois 2018 et 2023 organisés à Bhubaneswar. Elle s'apprête à rejoindre la Belgique et les Pays-Bas à l'été 2026 pour la 16e édition, la première organisée dans deux pays différents.

Hockey ARBH SERGE PILET secrétaire général

"Ce sera une Coupe du monde à notre sauce, incomparable à ce que l'Inde a pu faire", a lancé sans détour Serge Pilet, directeur général de l'association royale belge de hockey (ARBH) en marge du tournoi.

"Nous n'aurons ni les budgets ni les stades indiens", a-t-il ajouté avant d'évoquer l'attribution du tournoi actuel à l'Inde, déjà hôte en 2010 et 2018, alors que la Belgique s'était portée candidate. "Nous étions déçus mais c'était compréhensible au regard des soucis financiers actuels à la Fédération internationale (FIH). L'Inde est un pays qui apporte beaucoup au hockey mondial et quand des sociétés sont prêtes à mettre des millions sur la table, nous ne pouvons tout simplement pas rivaliser", a expliqué Serge Pilet, avant d'embrayer sur l'édition 2026.

"Ce que nous espérons surtout, c'est voir des stades combles lors des phases finales. Nous pensons qu'il vaut mieux avoir un stade de 10.000 places rempli qu'un stade de 20.000 places à moitié plein. Notre première tâche sera donc de convaincre les Belges d'acheter leurs tickets bien à temps", a-t-il ajouté, sans manquer de rappeler que l'ARBH doit d'abord finaliser le dossier de son stade, prévu à Wavre.

Après le rendez-vous à La Haye en 2014, c'est aussi la deuxième fois que la Coupe du monde rassemblera, simultanément et au même endroit, les compétitions messieurs et dames. "L'idée est d'avoir deux poules dames et deux poules messieurs à Wavre comme à Amstelveen", a dit M. Pilet, précisant que les équipes belges et néerlandaises joueront forcément sur leur sol.

D'un point de vue sportif, l'organisation a proposé un nouveau format de compétition, où les cross-overs sont appelés à disparaître. "Nous voulons réunir les deux premiers et les deux derniers des deux poules de chaque endroit pour une seconde phase de groupes. Les résultats de la première phase y seraient conservés et l'idée est d'affronter les équipes provenant de l'autre groupe. Chaque match aurait donc son importance et cela permettrait de maintenir les équipes belges et néerlandaises le plus longtemps possible dans leur pays", a détaillé Serge Pilet.

S'il estime que les Red Lions présenteront à Wavre une équipe différente de celle qui a été battue par l'Allemagne dimanche en finale (3-3, 5-4 s-o), le directeur général de l'ARBH pense que celle des Red Panthers pourrait ressembler à l'actuelle. "Dans un certain sens, elles me font un peu penser aux Red Lions d'il y a dix ans. C'est notre souhait le plus cher qu'elles puissent les imiter. Mais avant la Coupe du monde 2026, elles devront franchir une étape cruciale, celle de la qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Il faut qu'elles y soient, c'est l'objectif N.1", a martelé Serge Pilet.

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