L'autre regard: Jeux paralympiques, quand le handicap devient une force
Un autre regard proposé par Miguel Tasso.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/6cdf330f-6a65-4786-892d-f91e9547bc3a.png)
Publié le 26-08-2021 à 16h35 - Mis à jour le 27-08-2021 à 19h10
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XLGOX4W4XJHL3A363V7SA4WRZM.jpg)
Le sport, ce sont bien sûr les exploits des plus grandes stars lors des plus importantes compétitions. C’est un but magique de Leo Messi, un panier à trois points de Kevin Durant, un revers gagnant le long de la ligne de Roger Federer ou une échappée belle de Remco Evenepoel. Mais le sport, c’est aussi - et surtout - des émotions plus discrètes. Et de purs moments de communion. C’est tout l’esprit des Jeux paralympiques qui viennent de s’ouvrir à Tokyo.
On ne mesure pas combien, pour les personnes moins valides, le sport joue un rôle essentiel. Qu’il soit physique, mental ou visuel, le handicap est forcément un frein. Mais il peut aussi se transformer en force et apporter, à l’être humain, un supplément d’âme. Et la compétition joue, là, son rôle premier et essentiel. Oui, les athlètes paralympiques sont bien davantage que des champions. Ce sont des héros dont les histoires incitent à relativiser bien des choses dans le monde des valides. Certes, il sera encore question de performances dans les stades de la capitale nippone. Il y aura des vainqueurs et des perdants. Mais il y aura surtout une sincère mise en avant des vraies valeurs olympiques : la tolérance, la résilience, l’humilité. Et, surtout, cette foi qui soulève les montagnes. Cette envie de toujours dépasser ses propres limites. À ce niveau, le sport est bien davantage qu’une activité ou qu’un métier. C’est une philosophie. C’est un moteur de vie. Citius, altius, fortius.