JO : le projet Be Gold prolongé jusqu’en 2032
Depuis 2004, le COIB, les communautés linguistiques et la Loterie Nationale soutiennent les grands espoirs du sport belge.
Publié le 08-03-2023 à 10h05
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Be Gold a encore de beaux jours devant lui. Ce mardi, la Loterie Nationale, l’ADEPS, Sport Vlaanderen, Ostbelgien (pour la communauté germanophone) et, bien sûr, le Comité Olympique et Interfédéral Belge ont renouvelé officiellement leur soutien à ce projet jusqu’en 2032.
En clair, les différents partenaires continueront donc à aider, structurellement et financièrement, des jeunes athlètes en qui ils croient. Le but est qu’un maximum de ces espoirs belges finissent par décrocher un top 8, voire un podium, aux Jeux olympiques.
Depuis son lancement en 2004, Be Gold a soutenu 499 projets sportifs et 2888 athlètes. "Parmi eux, 35 ont terminé dans le top 8 olympique et huit ont décroché une médaille : 4 en or, 1 en argent et 3 en bronze, rappelle Jean-Michel Saive, le président du COIB, qui poursuit : Nous aspirons également à ce que le nombre de podiums dans les championnats internationaux de jeunes augmente dans le futur. ”
En 2023, Be Gold accorde son soutien à 31 projets de sport de haut niveau et 301 sportifs. Parmi eux, il y a évidemment, les Red Lions, champions olympiques à Tokyo. "Grâce à cette initiative, j’ai pu bénéficier d’entraînements individuels en plus des séances collectives", lance Arthur De Sloover. "J’ai la chance de m’inscrire dans ce programme depuis mes 12 ans, enchaîne Ambre Ballenghien, qui rêve d’aller aux Jeux de Paris avec les Red Panthers. En tant que jeune, tu es fière qu’on te propose cela. Cela veut dire que l’on compte sur toi pour représenter ton pays. Ce n’est pas rien. ”
Pour certains, Be Gold a permis d’ouvrir des portes verrouillées à double tour jusque-là. C’est le cas pour Nina Sterckx. “Ma fédération manque de moyens financiers. Du coup, il faut se débrouiller pour tout et c’est parfois très compliqué, assure l’haltérophile, 5e des JO en 2021. Sans ce soutien-là, je n’aurais, par exemple, pas pu m’attacher les services d’un kiné personnel ni d’une psychologue du sport. ”
"Si je n’avais pas été un athlète Be Gold, je ne sais pas si j’aurais pu revenir au plus haut niveau. ”
Pour Armand Marchant, Be Gold, c’est bien plus que ça. “Quand je me suis gravement blessé au genou en 2017, ils ne m’ont pas laissé tomber. Je ne savais pas si je redeviendrais skieur un jour mais j’ai pu faire ma rééducation dans des conditions optimales, dans les meilleurs centres, assure le spécialiste du slalom. Si je n’avais pas été un athlète Be Gold, je ne sais pas si j’aurais pu revenir au plus haut niveau. ”
Les sommets, c’est ce que rêvent d’atteindre le tennisman Alexander Blockx, vainqueur du dernier Open d’Australie juniors, Sarah Chaâri, la championne du monde de taekwondo, ou Mimoun Abdoul Wahab, la dernière pépite du 400m haies. Comme d’autres, ils sont désormais soutenus par le projet Be Gold.