Judo : Malik Umayev déclare forfait pour le Tournoi de Paris !

En novembre 2020, le jeune Liégeois avait, en effet, déjà souffert d’une déchirure d’un ligament du genou droit. Pire : à peine rétabli, en janvier 2021, il avait été victime d’une autre déchirure, cette fois des ligaments croisés du genou… gauche !

Revenu à la compétition en février 2022, Malik a signé une saison mémorable avec des médailles à Sarajevo (argent) et, surtout, en Grand Chelem, à Antalya et à Bakou (bronze) ainsi qu’une cinquième place à Tokyo. De quoi envisager 2023 avec ambition.

C’était sans compter sur la fatalité…

Malik Umayev a encore enfilé son kimono ce lundi matin, à Herstal. Mais, en soirée, il recevait la mauvaise nouvelle !

"En fait, je me suis blessé mercredi dernier, à l’entraînement national. Je suis tombé sur mon genou, en flexion complète, après avoir esquivé un mouvement de mon adversaire. J’ai senti un choc. Comme coup de jambon. Puis, c’est passé et j’ai continué l’entraînement. Je sentais une gêne, mais pas de quoi m’arrêter. C’est le lendemain matin que je me suis rendu compte que je ne pouvais plus marcher. Vendredi, je me suis rendu chez le médecin."

Déchirure partielle du ligament croisé postérieur !

Et le verdict est tombé…

"Cliniquement, le médecin m’a dit qu’il ne voyait rien d’anormal au niveau de ce genou droit, sauf son hyperlaxité par rapport à l’autre. J’ai donc passé une IRM pour être assuré qu’il n’y avait rien de grave car, franchement, je ressentais les mêmes symptômes que pour les croisés du genou gauche. C’était lundi soir et le verdict est une déchirure partielle du ligament croisé postérieur ! Ce qui ne nécessite pas d’opération, mais une immobilisation avec une attelle."

C’est donc en civil que Malik a assisté aux séances d’entraînement du stage international, à Herstal, où le kiné lui a posé l’attelle qui lui avait servi pour son genou gauche !

"Je suis à l’arrêt pendant un mois et demi à trois mois. C’est dommage pour Paris… Ensuite, on verra. J’espère être de retour pour Antalya, début avril. Je sais : c’est l’échéance la plus optimiste… Pour Paris, j’essaie de relativiser. Je me dis que j’aurai d’autres occasions de participer à ce prestigieux rendez-vous international. Mais cette blessure ne change pas mes plans. Cette année, il y a le Mondial, le Masters et l’Euro. Et, l’an prochain, les Jeux !"