Charline Van Snick, assez mitigée : "Une super journée, et puis…"
La Liégeoise n’a pas apprécié sa disqualification au Tournoi de Paris.
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Publié le 04-02-2023 à 19h47 - Mis à jour le 04-02-2023 à 19h50
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Charline Van Snick (32 ans/-52 kg) gardera un souvenir mitigé de sa huitième participation au Tournoi de Paris. Sa journée avait bien commencé avec deux victoires convaincantes face à la Kazakhe Abilkadirova et à l’Espagnole Lopez Sheriff.
Arrivée en quarts de finale, elle poussa même la Hongroise Pupp, n°3 mondiale, à la prolongation avant de baisser pavillon sur un mouvement implacable de son adversaire. La suite, c’est-à-dire le combat de repêchages face à la Française Gneto, n°6 mondiale, fut une parodie d’arbitrage, la Liégeoise écopant de trois pénalités pour garde illicite (?) en un peu plus d’une minute trente !
"Je suis un peu dégoûtée", lâcha-t-elle à sa sortie du tatami. "Terminer de cette manière alors que je livrais une super journée est très frustrant. Prendre trois pénalités en aussi peu de temps, je pense que je n’avais jamais vécu ça…”
Résultat : une septième place, certes encourageante, sur le long chemin qui doit la mener aux Jeux de Paris, en 2024. Après s’être octroyé une longue pause après Tokyo, Charline a repris l’entraînement en septembre dernier, perdant huit kilos pour pouvoir s’aligner, fin décembre, au Masters. Un défi. Un pari. Raté pour Jérusalem puisqu’elle y fut éliminée d’emblée par l’Allemande Ballhaus, n°18 mondiale, absente dans la capitale française.
"Le Masters tombait sans doute trop tôt, mais je ne vois pas pourquoi je n’y aurais pas participé puisqu’on prenait les 36 meilleures mondiales et que j’étais 33e. En revanche, j’ai senti ce samedi que j’étais de retour dans le jeu. Et c’est le plus important."
Mina Libeer : "J’ai tout gâché moi-même"
Mina Libeer (-57 kg) : "J’ai l’impression d’avoir moi-même gâché ma journée parce que je ne me suis pas assez battue. J’ai abandonné avant même de monter sur le tatami. Je devrai analyser cette situation car elle ne peut plus se reproduire. Et sûrement pas à ce niveau. J’ai été très active au début, surtout face à la Brésilienne Pereira. Elle a beaucoup d’expérience, mais j’ai été conquérante en variant mes techniques d’attaque. Puis, contre la Japonaise Funabuko, j’ai bien résisté au sol mais, avec la fatigue, je n’étais pas bien placée avec mon bras à la fin pour sortir de son emprise. J’ai donc vraiment un goût de trop peu.”
Jorre Verstraeten : "Je suis déçu de moi"
Jorre Verstraeten (-60 kg) : "Après avoir écarté le Marocain Bassou, j’ai entamé mon combat face au Français Bouda de manière très agressive et j’ai commis une erreur qui m’a coûté un waza-ari. Je me suis laissé surprendre lors des dix premières secondes où il faut afficher une concentration maximale. Je suis forcément déçu de moi parce que j’avais d’autres ambitions en arrivant. Ces derniers mois ont été compliqués en raison de l’une ou l’autre petite blessure. Je m’étais pourtant bien entraîné à Mittersill. Et ma journée avait bien commencé en m’imposant sur immobilisation. Maintenant, cap sur Tel-Aviv et Antalya pour le meilleur.”