Mina Libeer a tenu tête à la Japonaise au Tournoi de Paris !

La Gantoise n’était pas loin de se qualifier pour les demi-finales…

Belgium's Mina Libeer (white) and Germany's Pauline Starke compete in the women's under 57 kg bronze medal bout of the European Judo Championships 2022 at the Armeets Arena in Sofia on April 29, 2022. (Photo by Nikolay DOYCHINOV / AFP)
Mina Libeer a prouvé ce samedi, à Paris, qu'elle pouvait rivaliser avec le top niveau. ©AFP or licensors

Autant Mina Libeer avait tenu tête à la Japonaise Funakubo en quarts de finale de ce Tournoi de Paris, autant elle n’a rien pu face à l’Ukrainienne Bilodid dans son combat de repêchages. Après avoir encaissé une pénalité pour passivité, Mina a dû s’avouer vaincue sur une clé de bras de son adversaire après un peu plus d’une minute trente. Et elle a ainsi dû ranger son kimono…

Engagée en -57 kg, Mina Libeer était opposée, pour son entrée en lice au deuxième tour, à la jeune Française Fawaz (20 ans/n°84), qu’elle avait déjà rencontrée l’an dernier, à… Paris ! Et la Gantoise a confirmé sa suprématie sur son adversaire de superbe manière, l’envoyant au sol après seulement un peu plus de trente secondes pour retrouver, en huitièmes de finale, l’expérimentée Brésilienne Perreira (28 ans/n°49), qu’elle n’avait encore jamais rencontrée jusqu’ici.

Charline Van Snick sortie par l’arbitre au Tournoi de Paris !

Au contraire du premier, ce combat fut assez long puisque Mina dut attendre plus de deux minutes en prolongation avant que l’arbitre n’inflige logiquement une troisième pénalité à son adversaire pour passivité. Il est vrai que Perreira attendait toujours un mouvement de notre compatriote pour la contrer et l’emmener au sol, où elle ne parvint jamais à la mettre en danger.

Arrivée en quarts de finale, Mina était alors opposée à la Japonaise Funakubo (24 ans/n°2), ni plus ni moins que la vice-championne du monde et lauréate des deux dernières éditions à Paris. Dominée, la Gantoise de 25 ans opposa une formidable résistance à sa prestigieuse rivale qui tenta par tous les moyens de l’immobiliser et… finit par y parvenir après 2’24 dans la prolongation. Direction les repêchages pour Mina, face à l’Ukrainienne Bilodid (22 ans/n°41).

Déception pour Jorre Verstraeten

En -60 kg, Jorre Verstraeten était exempté du premier tour, tout comme son adversaire au deuxième, le Marocain Bassou (24 ans/n°48). Les deux judokas s’étaient déjà rencontrés en 2019, à Marrakech, avec la victoire du Louvaniste.

Et Jorre a confirmé à l’issue d’un combat où il a parfois été malmené, mais il a terminé par une immobilisation lui valant d’accéder aux huitièmes de finale, face au Français Bouda (25 ans/n°69).

Une vieille connaissance pour notre compatriote puisqu’il avait déjà affronté ce Français à deux reprises avec un bilan d’une défaite en 2018 et une victoire en 2019 pour l’actuel n°7 mondial. Hélas, Jorre s’est laissé doublement surprendre par son rival.

Après à peine une dizaine de secondes, celui-ci est, en effet, parvenu à le renverser. Puis, en fin de combat, à le retourner au sol…

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