Battu par le vice-champion du monde, Sami Chouchi n’a pas démérité…
Le Bruxellois s’est incliné au troisième tour à Tel Aviv.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/b2c2fafd-0e7c-4c59-9ef2-647312381bea.png)
Publié le 18-02-2023 à 13h17 - Mis à jour le 18-02-2023 à 13h23
:focal(251x175.5:261x165.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PB2Y3YYBFJAZ7LSYUZHTVSURHU.jpg)
L’accolade entre Sami Chouchi et Christian Parlati à l’issue de leur face-à-face ce samedi, à Tel Aviv, fut franche et sincère. Les deux judokas se connaissent bien. Ils s’étaient déjà rencontrés à quatre reprises par le passé, en -81 kg, avec un bilan de trois victoires pour une défaite en faveur de l’Italien. Et celui-ci a confirmé en battant le Bruxellois au stade des huitièmes de finale, en -90 kg, de ce Grand Chelem israélien. Sami n’a pas à rougir de ce revers parce qu’il s’est battu avec ses armes, lui qui est monté de catégorie fin janvier alors que son adversaire y est depuis un an déjà. Et avec succès…
Un premier tour à Almada, un deuxième à Paris, un troisième à Tel Aviv : Sami Chouchi progresse, mais il faut lui laisser le temps de s’adapter. La technique, il l’a. Le mental, il l’a. Reste le physique, la force, pour déplacer des adversaires plus costauds que ceux qu’il avait l’habitude de rencontrer en -81 kg. Face à Parlati, Sami a craqué à deux reprises, ne pouvant contrer les attaques de son rival, mais nul doute qu'il a encore appris.
Sami Chouchi avait entamé sa journée par une victoire à la fois convaincante et significative face au Turc Zgank (29 ans/n°19). Convaincante parce que, mené au score, le Bruxellois est parvenu à renverser la situation en sa faveur au prix d’une superbe mouvement, balançant son adversaire au sol. Ippon !
Significative également parce que Zgank n’est pas n’importe qui dans la catégorie. Le Turc fut, en effet, cinquième à l’Euro et aux Jeux en 2021, mais aussi médaillé de bronze à Paris et à… Tel Aviv en 2022, disputant encore le combat pour le bronze il y a deux semaines à peine, dans la capitale française.
Opposé à l’Israélien Zurat (21 ans/n°292), épargné par le tirage au sort qui l’avait exempté de premier tour (!), Sami a laissé passer l’orage. Devant son public, Zurat avait, en effet, très envie de se montrer, mais le Bruxellois l’a ramené à la raison, le renversant une première fois après trois minutes, puis une deuxième à deux secondes de la fin, pour pouvoir défier en huitièmes de finale l’Italien Parlati (25 ans/n°8), vice-champion du monde. Et celui-ci n’avait, lui, mis que… douze secondes pour se débarrasser du Français Tassier.