Le rugby pour les nuls avant la Coupe du monde 2023 (1/2) : quels sont les différents postes et phases de jeu ?
La Coupe du monde 2023 de rugby se tient en France du vendredi 8 septembre au samedi 28 octobre 2023. L’occasion de (ré) expliquer les bases d’un sport pas si compliqué qu’il n’y paraît !
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- Publié le 07-09-2023 à 17h27
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La dixième Coupe du monde de rugby débute ce vendredi en France et s’y tiendra jusqu’au samedi 28 octobre. Avant les Jeux de Paris durant l’été, l’Hexagone veut montrer qu’il est prêt lors de ce test grandeur nature, notamment sur le plan sécuritaire.
Féru de ballon ovale ou parfait néophyte de la discipline, nous vous proposons avant l’entame de ce Mondial de passer en revue l’abc des règles, des postes des joueurs et des expressions du rugby.
Dans ce premier volet, on vous explique en quoi consistent les différents postes, ainsi que les diverses phases de jeu.
Quels sont les différents postes au sein d’une équipe de rugby ?
Le poste de numéro 1 et 3 – Pilier
Techniquement, les piliers doivent aujourd’hui savoir tout faire, de la passe sur un pas au plaquage en pleine course. Défi physique de l’adversaire en attaque ou en défense, en mêlée ordonnée ou lors des regroupements.
Le poste de numéro 2 – Talonneur
C’est le ciment de la première ligne, en pointe de mêlée et dans le combat. C’est celui qui talonne lors de l’introduction du ballon en mêlée. C’est en général le lanceur sur les touches. Comme ses collègues de la première ligne, il doit se multiplier en attaque (au ras) et en défense.
Le poste de numéro 4 et 5 – Deuxième ligne
Véritables tours de contrôle d’une équipe. Ils forment les poutres fondatrices de l’édifice d’une mêlée. Sont en général les joueurs les plus grands sur le terrain (important lors des alignements en touche). Ils ont de plus en plus un rôle d’avant coureur (phases défensives où ils doivent se multiplier sur les plaquages), tout en étant capables de rivaliser dans le combat. La touche et la mêlée constituent deux phases statiques où leur rôle est spécifique.
Le poste de numéro 6-7-8 - Troisième ligne
De l’homogénéité de la troisième ligne dépend souvent le sort de la rencontre. Ils doivent souvent former une sorte de compromis entre les avants et les arrières. Premiers remparts défensifs en sortie de mêlée. Chasseurs dans l’âme. Premiers soutiens en mêlée et en touche ou sur les regroupements. Souvent les premiers défenseurs sur les percées adverses au ras, au sortir d’une mêlée, ils se chargent aussi de mettre la pression sur le demi d’ouverture adverse.
Le poste de numéro 9 – Demi de mêlée
Véritable tête pensante d’une équipe, la “charnière”, composée du demi de mêlée et du demi d’ouverture, a la responsabilité des intentions de jeu. Les deux joueurs doivent penser en harmonie. Il est d’ordinaire le plus petit joueur de l’équipe. Vif et véloce dans ses démarrages et dans ses passes. Il possède un bon jeu au pied qu’il peut utiliser derrière les phases statiques. Responsable de l’organisation de ses avants lors des phases de maul. Il est chargé d’introduire le ballon lors des mêlées ordonnées. Responsable des lancements de jeu (touches, rucks, mêlées).
Le poste de numéro 10 – Demi d’ouverture
C’est généralement un spécialiste du jeu au pied (dégagements, drops, pénalités tentées…) qui peut aussi percer ballon en mains ou bien ouvrir le jeu (d’où son nom) pour ouvrir le jeu au large. Son gabarit peut être élancé ou physique. Il doit être capable de dégager très loin le ballon au pied, soit pour trouver les touches, soit pour faire reculer l’adversaire en gardant le ballon dans l’aire de jeu. Bon plaqueur, premier rempart face aux avants qui chargent. Bonne vision du jeu et maîtrise tactique tant offensivement que défensivement.
Le poste de numéro 11-14 - Ailier
De sprinters de l’équipe, capables de prendre de vitesse n’importe quel athlète, les ailiers sont devenus des joueurs polyvalents, techniquement irréprochables. Outre leurs prérogatives de débordement en bout de ligne, ils doivent venir créer le surnombre dans la ligne d’attaque et profiter d’éventuels intervalles.
Le poste de numéro 12 et 13 – Centre
Formidables plaqueurs ou perce-murailles, les centres sont aussi de véritables artistes ballon en mains. Rapidité d’exécution et grande maîtrise technique sont indispensables. Les deux joueurs doivent avoir une complémentarité à toute épreuve à la base de la ligne d’attaque. Ils doivent savoir maîtriser tous les paramètres tactiques et techniques du rugby.
Le poste de numéro 15 – Arrière
Électron libre des lignes arrières, dernier rempart de la défense, créateur d’espaces par ses relances, l’arrière est le joueur polyvalent par excellence. Possède tout l’arsenal technique des passes courtes et longues. Joueur le plus sollicité sur les points de chute sur chandelle. Garder la tête froide sur ces réceptions avant l’impact donne souvent le tempo à son équipe. La capacité à relancer le jeu est primordiale.

Comment joue-t-on au rugby ? Les principales phases de jeu
LA TOUCHE
Cette phase est l’une des phases clefs du rugby à XV. C’est l’équipe effectuant la remise en jeu qui fixe le nombre maximum de joueurs dans l’alignement.
LE MAUL
Il doit impliquer au moins trois joueurs, tous sur leurs pieds, à savoir le porteur du ballon et un joueur de chaque équipe. Tous les joueurs participant au maul doivent être dans le maul ou liés au maul, à savoir liés entre eux pour les coéquipiers attaquants (liaison du bras en entier, de l’épaule à la main). Ils doivent être sur leurs pieds et avancer vers la ligne de but. Interdiction d’effondrer volontairement un maul.
LE RUCK
Le ballon doit être au sol. Au moins deux joueurs – un de chaque équipe -, sur leurs pieds, luttent pour récupérer le ballon. Il y a alors formation d’une mêlée spontanée.
LA MÊLÉE
C’est souvent sur cette phase de jeu statique que les rencontres se gagnent ou se perdent dans l’affrontement purement physique des avants. La mêlée ne peut pivoter à plus de 90°. Autrement, il y a une nouvelle mêlée.
LE PLAQUAGE
Il en existe de plusieurs sortes, comme le classique de face, de côté, ceinturage, plaquage à deux.
LA PASSE
Là encore, il existe de nombreuses manières d’effectuer une passe telles que la passe longue vissée, la passe courte, la passe courte en mouvement, la passe longue vissée en mouvement, la passe croisée, la chistera, ou encore la passe après contact.
LES POINTS
Un essai vaut 5 points, un essai de pénalité 7 points, une transformation après un essai vaut 2 points, une pénalité 3 points et un drop 3 points.
LA PÉNALITÉ
Quand la faute est simple, l’arbitre siffle un coup franc ou ordonne une mêlée. Si l’arbitre estime que la faute est plus conséquente, il peut ordonner une pénalité au bénéfice de l’équipe adverse. Celle-ci peut frapper au but (3 points si le ballon passe entre les poteaux et au-dessus de la transversale), taper en touche (l’équipe qui bénéficie de la pénalité remettra le ballon en jeu), taper un petit coup dans le ballon pour ensuite le rattraper à la main et jouer, taper plein champ, ou encore demander la mêlée fermée (introduction pour l’équipe qui bénéficie de la pénalité).