Le titre est volontairement provocateur. Mais il y a, en sciences du sport aussi, ces principes théoriques connus de tous qui ne collent pas nécessairement à la réalité de toutes les situations de terrain.
Le concept de vitesse maximale aérobie (VMA), qui est pour rappel la vitesse à laquelle on atteint sa consommation maximale d’oxygène et qu’un athlète est censé pouvoir soutenir environ 6 minutes, en fait assurément partie. "Un concept dont on est tombé amoureux mais qui ne correspond pas à la réalité", soutenait Gilles Goetghebuer à l’occasion d’une conférence ayant pour but d’attirer l’attention sur les différences qui peuvent exister entre ce qui est défini comme étant vrai et le réel, soit l’expérience du terrain.
Pour comprendre ce raisonnement, il faut s’intéresser à un autre concept, celui de la VO2 max.
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