Thierry Demolie, président de Rebecq: "Je me suis déjà dit 100 fois que je devrais arrêter"
Thierry Demolie l’annonce, Rebecq sera plus compétitif et ambitieux la saison prochaine
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Publié le 09-05-2018 à 14h02 - Mis à jour le 11-06-2018 à 15h56
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Thierry Demolie l’annonce, Rebecq sera plus compétitif et ambitieux la saison prochaine Après une saison moyenne, Thierry Demolie annonce que son club aura d’autres ambitions la saison prochaine. Avec le départ de Luigi Nasca et l’arrivée de Fred Stilmant, le remaniement du noyau, Rebecq s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire. "Cette année a été plus difficile car on a dû apprendre à perdre. Pour la première fois en dix ans, alors que nous étions habitués à jouer les premières places, on s’est retrouvé à jouer pour le maintien. Psychologiquement, ça a été difficile à accepter pour moi, même si je sais qu’on ne peut pas toujours jouer le haut de tableau", analyse le président rebecquois.
Véritable gagneur, Thierry Demolie est en train de bâtir une équipe pour se hisser plus haut dans le classement de D2 amateurs. "Je m’engage à ce qu’on soit le plus compétitif possible. Avec un groupe plus basé sur la mentalité que le football pur. Nous allons construire un noyau de 20 joueurs, en misant sur la qualité plutôt que sur la quantité, tout en assurant une certaine continuité."
Un président qui fêtera bientôt son 10e anniversaire à la tête d’un club qu’il a emmené de la P3 à la D2 amateurs. Rebecq, c’est son bébé. "Personnellement, je ne sais pas quand sera mon année de trop. Ça n’arrivera peut-être jamais car je ne peux pas laisser tomber tout ce que j’ai fait. J’ai une histoire avec ce club, je me suis déjà dit 100 fois que je devrais arrêter, mais pourquoi devrais-je arrêter ? Cette belle histoire, je veux continuer à l’écrire."
Et puis, le passionné Thierry Demolie pourrait-il vraiment vivre sans football ? "Je pourrais vivre sans football car j’ai tellement d’autres choses à faire. Mais à un moment, il y a des responsabilités et des engagements auxquels il faut faire face. Contrairement à certains présidents ou managers, je ne suis pas du genre à faire un feu d’artifice de 2-3 ans."