Premier titre national pour Florent Mabille sur 400 m : “Les frères Borlée m’ont donné envie de faire du 400 m”

Florent Mabille s’est offert son tout premier titre de champion de Belgique sur 400m.

Florent Mabille et son coach Joffray Baune.
Florent Mabille et son coach Joffray Baune. ©D. R.

Les championnats de Belgique indoor disputés ce week-end du côté de Gand ont souri à Florent Mabille. Aligné sur 400 m, l’athlète de l’Excelsior Bruxelles a réalisé la course presque parfaite pour aller décrocher le titre de champion de Belgique. “Ça fait une semaine que je savais que je prendrais le départ de cette course dans la peau du favori. Mais ma semaine n’a pas été facile à cause d’un mal de dos qui est survenu lors des Nationaux en France. J’ai essayé de me remettre toute la semaine et ça m’a tracassé”, explique-t-il.

Au final, les maux de dos ne l’ont pas empêché de briller sur la piste. “Nous avions bien discuté du scénario de course à adopter avec mon coach avant le départ. Au final, j’ai réussi à reproduire le plan prévu et j’ai sorti la course qu’il fallait, en patron. Mes adversaires sont revenus sur moi en fin de course mais j’étais sur mon petit nuage, rien ne pouvait m’empêcher de gagner.”

Et pour cause, c’est l’émotion qui a pris le dessus sur les jambes ce week-end. “C’est mon tout premier titre de champion de Belgique, je n’en reviens toujours pas”, confie Florent. “C’est une émotion que j’avais envie de vivre un jour, c’était un rêve tout simplement. Quand j’ai commencé l’athlétisme il y a quelques années, je rêvais de devenir un jour champion de Belgique et je l’ai fait. Je n’ai pas les mots.”

"Je rêvais de devenir un jour champion de Belgique."

Ce sacre national, il a eu le temps de le savourer sur la piste. “Dans cette dernière ligne droite, ce titre me tendait les bras. L’émotion était déjà présente et c’est ce qui m’a permis de résister au retour de mes adversaires.”

Débuter une course dans la peau du favori, un paramètre supplémentaire que Floent Mabille a dû gérer. “Ce n’est pas un statut facile à assumer, même si durant la semaine, c’est surtout mon dos qui m’a préoccupé. Je ne pensais plus vraiment au titre, jusqu’à ce que le stress me retombe dessus juste avant le départ. Heureusement, j’ai bien géré toutes ces émotions.”

Florent a travaillé dur pour obtenir ce premier sacre national. “J’ai changé de coach il y a trois ans mais après deux années de blessures, c’est la première année où je peux vraiment travailler à fond avec mon nouvel entraîneur, Joffray Baune. On a beaucoup travaillé pour améliorer ma vitesse et mon départ, ce qui me permet de me rabattre en tête et d’être moins gêné. J’ai plus d’expérience aussi, ce qui m’a permis de bien évoluer.”

De quoi s’offrir une saison indoor réussie et regarder vers l’été avec optimisme. “J’ai coché toutes les cases que je voulais atteindre, hormis ce chrono dans les 46 secondes qui n’est pas sorti. En outdoor, j’espère atteindre les 45 et participer à la finale du championnat de Belgique.”

Le 400 m lui colle à la peau

S’il n’a commencé l’athlétisme qu’à l’âge de 12-13 ans, Florent s’est directement tourné vers le 400 mètres. “Les frères Borlée m’ont donné envie de faire de l’athlétisme. Je les regardais à la télévision et moi aussi je voulais faire du 400 m.”

Un sport qu’il a découvert par hasard, lui qui jouait au football du côté de Walcourt, dans le Namurois. “Sur un terrain de football, j’étais réputé pour ma pointe de vitesse. On me lançait en profondeur et je me retrouvais souvent en face à face avec le gardien. Durant une trêve, le coach nous a proposé de faire quelques courses de 5 km, j’en ai gagné deux et un responsable d’un club d’athlétisme est venu me trouver. Au début, je pratiquais football et athlétisme en parallèle mais j’ai rapidement décidé de me concentrer sur le 400 m. Aujourd’hui, je rêve de me battre avec les meilleurs athlètes belges de la distance.”

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