Patrick Nyamsi : “Une culture basket plus importante à Anvers”
Avec Gembo, Patrick Nyamsi joue les play-ups de la TDM1 où il a affronté son club formateur du RIV Brussels.
Publié le 22-02-2023 à 18h19
Après dix saisons au Royal IV Brussels, Patrick Nyamsi a mis le cap à l’intersaison sur la province d’Anvers et le club de Gembo. “Individuellement, ça va, j’ai de bonnes stats (NdlR : 13,3 points et 8 rebonds par match), mais collectivement mon équipe a connu le pire cette saison dans le sens où on n’a jamais été au complet. Pourtant, on a un profil d’équipe intéressant avec énormément de mouvements et de vitesse. On a néanmoins rempli un des objectifs de la saison en se qualifiant de justesse pour les play-ups. C’est une autre compétition à présent, si on peut viser les playoffs ou le titre de champion, on ne doit pas hésiter. Sachant d’où on vient, on prend match après match.”
Récemment, Patrick a affronté son club de toujours, le Royal IV Brussels. “Je suis très content que le RIV se soit aussi qualifié pour les play-ups. J’ai passé dix ans au Palais du Midi. C’est mon club de cœur, c’est ma maison et ma famille. Je suis heureux pour eux. Ils font une bonne saison et sont toujours invaincus à la maison.”
En signant pour le club de Borgerhout, Patrick a réduit ou facilité les heures passées dans les transports. Juriste pour un bureau d’huissier de justice à Wolvertem (Meise) et résident à Tirlemont, Patrick a fait la connaissance d’une autre mentalité sur le plan sportif. “Au niveau charge de travail basket, je pense qu’on s’entraînait plus durement à Bruxelles. Sinon, il y a plus de public à nos matchs qu’à Bruxelles. J’ai l’impression que la culture basket est plus forte à Anvers. J’ai quelques notions de néerlandais, également sur le plan juridique, mais je vous avoue que c’est ma compagne qui me traduit en général les documents ou conversations.”
Patrick, qui a entamé une procédure de naturalisation, utilise en général l’anglais, la langue usuelle pour le basket de haut niveau : “Ma méconnaissance du néerlandais est un frein dans le sens où je n’arrive parfois pas à exprimer mon ressenti à mes équipiers. Au Royal IV, j’apportais naturellement de la voix et du leadership. C’est un peu moins le cas du fait de la barrière de la langue.”