Le RIV se verrait bien brouiller les cartes du derby de TDM2 face à Woluwe
Woluwe, invaincu à domicile, sera le favori du duel de la capitale.
Publié le 23-02-2023 à 17h41
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Le Royal IV Brussels (9e) sera sans doute dans la position qu’il préfère ce vendredi soir au stade Fallon : celle de l’outsider. En effet, United Basket Woluwe est second de la TDM2A avec une superbe série de 9 victoires à domicile. Le 10/10, obtenu dans un derby de surcroît, sera une grosse source de motivation pour les hommes d’Yvan De Vreught.
Au Royal IV, on fourbit discrètement ses armes. On sait que la régularité n’est pas le meilleur allié des Bruxellois cette saison. “J’ai connu meilleure situation”, observe Loïc Van der Meiren. Le coach du RIV a perdu deux cadres récemment : “Et non des moindres. Nsoky et Akbib, c’étaient deux des cinq jeunes adultes du groupe qui renseigne aussi cinq U21. Ils avaient un rôle majeur dans l’équipe. Sans eux, les cartes sont un peu redistribuées. Au-delà des stats, Akbib faisait le lien en dehors du terrain entre les jeunes et les moins jeunes du noyau. Il reste El Mahsini, Bambi et Madoki pour encadrer le groupe. ”
Une équipe capable du meilleur comme du pire. “Il nous manque de la régularité. On passe parfois à côté de séquences en match, comme ce fut le cas à Quaregnon il y a deux semaines. Nos jeunes progressent cette saison, les résultats en U21 en attestent avec une demi-finale de Coupe AWBB et notre présence avec un 2/2 dans les séries de Nationale mais un match en TDM2, c’est encore différent.”
Les acteurs du match de ce vendredi ne devront pas chercher très loin la motivation. Et le RIV adore se sublimer pour les grands événements : “L’UBW réalise une superbe saison et est en confiance. C’est le seul vrai derby de la saison. Les Woluwéens sont très forts voire intenables chez eux. On va aller avec nos armes. Pour des gars comme Madoki chez nous ou Falilou Barry chez eux, c’est un match spécial aussi car ils ont porté la vareuse de l’autre équipe et puis tout le monde se connaît. ”
Le RIV a également des choses à se faire pardonner : “On a ce match en tête depuis un moment. À l’aller, c’était le second match de la saison et on est passé au travers. On était nulle part”, se souvient Van der Meiren.