Nelson Lemaire veut enchaîner avec l’Union B : “Je suis l’un des garants de l’ADN du club”
Le capitaine de la RUSG B se félicite de pouvoir défier chaque semaine des adultes.
Publié le 10-03-2023 à 14h44 - Mis à jour le 10-03-2023 à 14h50
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En lutte pour éviter la relégation, les jeunes Unionistes poursuivent leur apprentissage dans la douleur avec le spectre de la relégation dans un coin de leur tête. Même si la qualité du jeu qu’ils développent, grâce à leurs atouts techniques et à une certaine forme d’insouciance due à leur jeune âge et à leur envie de se mettre en vitrine individuellement, donne l’assurance aux spectateurs de vivre des matchs intéressants.
Seulement voilà, dans leur situation, il faut donc aussi engranger. Le capitaine Nelson Lemaire en est bien conscient. “Nous venons de fournir trois prestations très consistantes contre Verlaine, Namur et Jette. Nous aurions mérité de signer un neuf sur neuf qui nous aurait permis d’aborder la suite plus sereinement. Mais au lieu de cela, nous n’avons récolté que cinq unités. Contre Jette le week-end dernier, par exemple, nous avons eu toutes les cartes en main pour gagner, mais nous aurions tout aussi bien pu perdre en fin de partie. Ce match résume parfaitement notre saison. Nous jouons tous les matchs pour les gagner, mais nous payons souvent cher notre manque d’expérience, de vice, face aux adultes. Cela dit, nous sommes très contents de vivre cette expérience. Nous progressons plus vite. Je sens bien la différence depuis le début de la saison. Nous gagnons petit à petit en maturité. Chaque match nous fait avancer. Nous aborderons la venue de Stockay ce week-end avec confiance.”
À 21 ans, l’arrière gauche est capitaine de son équipe. “Parce que je communique facilement et aussi parce qu’il s’agit de ma sixième saison à l’Union. Je suis l’un des garants de l’ADN du club.” Quant à l’un de ses atouts principaux, son explosivité, elle lui vient de son père. “Je ne l’ai jamais vu jouer. Il a évolué au White Star lorsque le club était encore en provinciale, mais on m’a souvent dit qu’il était très rapide. Merci donc à la génétique et merci papa !”