Sofiane El Filali, le nouveau Golden Boy du kickboxing bruxellois
Le jeune Bruxellois de 20 ans a signé sa cinquième victoire chez les pros.
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Publié le 15-03-2023 à 14h05
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Ce week-end, c’est du côté de l’Italie que le jeune Bruxellois Sofiane El Filali s’est illustré. Dans des conditions difficiles, face à un public local qui avait donné ses faveurs à son représentant, le Bruxellois de 20 ans ne s’est pas démonté et s’est offert une nouvelle victoire, la cinquième depuis qu’il est passé chez les professionnels. “Quelques jours avant le combat, j’étais en surpoids mais je suis parvenu à perdre 6 kg en l’espace de quatre jours. Le jour du combat, toute la salle était derrière mon adversaire mais j’ai su gérer mon stress et imposer ma boxe. C’est une belle victoire”, se félicite-t-il.
Cette victoire vient confirmer le passage du monde semi-pro au monde pro réussi de Sofiane El Filali. “Je viens de signer ma cinquième victoire chez les professionnels, ça se passe plutôt bien pour moi. Je remercie mon coach, Otman de Naito Gym pour sa persévérance et sa confiance en moi. D’un caractère assez trempé, il m'a toujours encouragé à me surpasser. Je m’entraîne six jours sur sept pour devenir meilleur chaque jour.”
"À 13 ans, je partais m'entraîner en cachette, sans le dire à mes parents"
Le kickboxing, Sofiane l’a découvert durant son adolescence. “J’ai commencé par la boxe anglaise”, précise-t-il. “Un jour, alors que j’avais 13 ans et que nous étions dehors avec mon frère et mes cousins, un grand du quartier nous a demandé si ça nous intéresserait de nous essayer à la boxe anglaise. On a accepté sa proposition, c’était l’occasion de faire du sport et de découvrir cette discipline. On est parti pour un entraînement à la Brussels Boxing Academy (BBA) à Anneessens. Au début, je prenais ça à la rigolade mais j’ai commencé à apprécier. À tel point que je partais m’entraîner en cachette, sans le dire à mes parents. Mon père l’a découvert mais il ne m’a pas empêché de m’essayer ensuite au kickboxing. J’ai directement accroché et je pratique ce sport avec passion depuis l’âge de 13 ans. C’est une belle école de la vie, un sport plein de valeurs qui me permet de m’épanouir et pour lequel je me donne à fond.”
Le soutien de ses proches, un véritable moteur pour le jeune boxeur. “Je tenais à remercier mon entourage pour son soutien. Je remercie particulièrement mon papa qui a toujours été là depuis mon plus jeune âge. Il m’a toujours soutenu malgré la difficulté. Chaque combat est une source d’inquiétude pour mes proches.”
Mais Sofiane est ambitieux et veut réussir. “Je veux aller le plus loin possible, obtenir des titres, viser le Glory et représenter au mieux mon club.”
Son club, c’est le Naito Gym, un endroit où il s’épanouit au quotidien. “Il y a de bons boxeurs à mes côtés, de haut niveau, ce sont de grands exemples. Sans oublier Haroun et le boss Mohamed Benyaich, deux autres personnalités dynamiques et bienveillantes.”