Yvan Keuwez, l’exemple présidentiel
Yvan Keuwez, le président de Tchalou, est décédé d’un AVC à l’aube de ses 79 ans. De nombreux amateurs de volley se retrouvent orphelins.
Publié le 15-02-2023 à 17h47
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Présidents de clubs, managers, joueuses, entraîneurs, directeurs techniques et journalistes ont perdu ce mercredi 15 février un grand homme. Un homme de valeurs, au pluriel. De valeurs sûres telles que le travail, la justice, l’abnégation, la détermination et un grand sens pédagogiques qui définissaient Yvan Keuwez. Le directeur technique de Tchalou et papa d’Ugo Blairon (T1 de la Ligue Dame) Dominique Blairon, très ému, est revenu sur la disparition bien trop soudaine de son ami: "Je suis content qu’il soit parti heureux. Une telle histoire c’est incroyable. Une histoire d’amour. Je ne perds pas un président venu injecter de l’argent dans mon club. Je perds une partie de moi-même. Quelqu’un de toujours présent à essuyer les bancs de l’arena. Il était aux petits soins pour les petits et les plus grands. Ce qui est vraiment dur, c’est la brutalité de l’événement… Nous qui avons appris à connaître nos défauts respectifs. Ce qui nous a permis d’aimer nos qualités d’ailleurs. Je suis heureux qu’il ait eu la place qu’il méritait dans notre club de volley qui a résulté de la fusion entre Chapelle et"son"club de Thuillies. Je me rappelle avec tant de joie son sourire après le match de Coupe d’Europe en novembre à Couvin: "Nous ne sommes pas des petits hein !"me lançait-il alors."
"Son petit caractère"
Maurine Pireau, une des anciennes joueuses de Thuillies coachée par Yvan Keuwez, a évoqué les souvenirs qu’il lui a laissés: "Yvan, c’est un homme irremplaçable. Il va laisser en chacun de nous une trace indélébile. C’était un homme passionné et dévoué. Une de ses plus grandes réussites restera sans doute son club de volley pour lequel il s’est tant investi. Il a relancé le volley à Thuillies avec nous il y a une vingtaine d’années. Des souvenirs avec lui, j’en ai des milliers. De la joie, des pleurs… Parce qu’il avait son petit caractère au bord des terrains ! C’était plus qu’un coach de volley. Il nous a épaulées lors des différentes étapes de nos vies. Nous lui en serons éternellement reconnaissants".
Président, il était – et l’imparfait blesse tellement la plume – un personnage merveilleux. Personne ne prendra jamais sa place. Tel est l’apanage des grands de ce monde. Ils sont irremplaçables. Samedi, son arène brillera pour lui. Ce ne sera pas facile mais son œuvre continue. Il nous manque déjà, le président Keuwez.