Nikola Lozina, star de la téléréalité et président d'un club de P3: "Le Croatia Wandre pourrait monter chaque année"
Jeune président suivi par 1,7 million de personnes sur instagram, Nikola Lozina préfère écouter "les vieux Croates".
- Publié le 29-05-2019 à 09h27
- Mis à jour le 29-05-2019 à 17h42
:focal(1074.5x544.5:1084.5x534.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/RI7TVGID6VAW5OE6UFS2DGBJUE.jpg)
Jeune président suivi par 1,7 million de personnes sur instagram, Nikola Lozina préfère écouter "les vieux Croates".
Téléréalité, football et… simplicité sont probablement les trois mots qui définissent le mieux Nikola Lozina. Star de la téléréalité en France et en Belgique, il tient également un club de football chez nous, en P3 : le Croatia Wandre. Rencontre avec une célébrité très humble.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à reprendre ce "petit" club régional ?
"C’est le club de mon enfance. J’y ai commencé le football à l’âge de 5 ans et il était au bord de la banqueroute. Je ne pouvais pas laisser mourir le seul lieu de rassemblement de la communauté croate Liège."
Une chose est certaine, vous ne manquez pas d’ambitions…
"L’objectif est clair : je veux être en P1 dans cinq ans. Les ‘vieux Croates’ veulent prendre le temps mais je veux être le meilleur (rires) . Plus sérieusement, je leur fais confiance mais si je voulais, le club pourrait monter chaque année et atteindre un haut niveau. Mais ça tuerait l’esprit croate."
Cette saison, vous avez pourtant raté la montée de peu.
"Nous avons été éliminés aux tirs au but contre Tilff. C’est dommage mais avec deux ou trois renforts nous montrons la saison prochaine."
Votre vie, ce n’est pas le foot, c’est la téléréalité.
"Je vis la plupart du temps dans le sud de la France. J’ai participé aux Princes de l’Amour et aux Anges de la téléréalité . Maintenant, je fais Les Marseillais . Mais je reviens tout de même souvent en Belgique."
Votre copine est aussi célébre.
"Oui, c’est Laura Lempika, qui a participé à la finale de Secret Story ."

Si vous deviez choisir un joueur du Croatia Wandre pour tourner dans la téléréalité, qui prendriez-vous ?
"Bonne question. Adriano Iovino. C’est un petit Italien très séducteur qui n’en peut plus dès qu’il voit une femme." (rires)
Et un joueur croate connu pour jouer au Croatia Wandre ?
"Modric ou Rakitic. Avec un joueur comme ça, on monterait chaque année."
Quel est votre rêve ultime avec le club ?
"Devenir professionnel en jouant devant plus de 10 000 personnes."
"Transmettre notre passion"
Au Croatia Wandre, Nikola Lozina n’est pas la seule personnalité. On y retrouve aussi Yuri Selak, que l’on a notamment connu du côté de Mouscron. Aujourd’hui directeur sportif du club de P3, il est fier du travail accompli par Lozina. "Il y a un certain professionnalisme dans ce club. Niko réalise un travail énorme en faisant la promotion du club autour de lui."
Même si le club croate grandit à vue d’œil, il tient à préserver son côté familial. "Je suis moi-même bénévole. Si je dois débroussailler le terrain, je le fais. Nous apportons ce que nous pouvons et nous travaillons beaucoup avec des jeunes. Mate Marin (NdlR : passé par le FC Liège, notamment) est le plus vieux joueur. Gérald Forschelet va également se mettre à disposition du club. 75 % de nos joueurs proviennent des Balkans. Le but est de transmettre notre passion à la génération suivante."
Sponsoring, merchandising… tout est digne d’un club pro. "À l’entraînement, tout le monde est obligé de venir habillé avec la tenue du club. Pour ce qui est des sponsors, ils sont de plus en plus nombreux", poursuit Selak.
Tout cela pour la plus grande fierté du président. "J’ai réuni des dizaines de milliers d’euros. Toutes les marques pour lesquelles je fais du placement de produits sont revenues vers moi. Des gens de Lille et de Dunkerque viennent voir le Croatia Wandre. Il y a 12 000 fans sur le compte Instagram du club. C’est plus que des clubs comme Waasland-Beveren ou Mouscron" , explique Lozina.
Son papa: “La téléréalité ? Je ne savais pas ce que c’était”
Ivan Lozina est fier de ce qu’est devenu son fiston aujourd’hui. Simple et accessible comme son fils, le papa Lozina n’oubliera jamais les débuts de son gamin dans la téléréalité.
“Nikola travaillait avec moi dans les assurances. Il a remporté Top Model Belgium et est très vite devenu populaire. Ensuite, il a été contacté pour faire de la téléréalité, mais je ne savais pas ce que c’était. Alors, j’ai dit que je n’étais pas d’accord, mais il m’a demandé d’aller avec lui à Paris. J’ai accepté. La célèbre chaîne télé qui l’avait contacté a directement été séduite et il a participé à sa première émission avant de signer un contrat d’exclusivité chez les concurrents. Depuis, on n’arrête pas de parler de lui. Des agents travaillent pour lui. Je suis fier de mon fils de qui je me suis toujours occupé. D’ailleurs, c’est toujours moi qui gère ses sociétés. Aujourd’hui, beaucoup de monde regarde sa vie tous les jours sur les réseaux sociaux et il est devenu le troisième influenceur de France.”