Avec un nom comme le sien, Ayub Musaev ne peut cacher ses origines russes. Il ne le cherche pas, du reste… Arrivé en Belgique à 3 ans, avec ses parents et ses trois sœurs, le lutteur de Herstal, 18 ans désormais, est naturalisé. Et il a déjà tapé dans l’œil des autorités sportives du pays, bénéficiant d’une bourse "Be Gold" et, depuis un an, d’un contrat de sportif de haut niveau à l’Adeps. C’est que, dans ce sport national en Russie ("C’est une tradition : tous les enfants pratiquent la lutte !"), mais méconnu en Belgique, le jeune homme excelle. La preuve encore, mi-janvier, quand Ayub a décroché l’argent au Grand Prix de France, à Nice, seulement battu par le Géorgien Lomtadze, champion du monde en titre. Actuellement en stage à Milicz, en Pologne, Ayub Musaev porte tous les espoirs belges de cette discipline olympique. Objectif : Paris 2024 !
Ayub, on vous imagine satisfait de votre résultat à Nice…
"Je suis content de ma prestation. Moins du résultat parce que j’aurais préféré gagner ! Mais je dois reconnaître qu’il était plus fort que moi. Et que je manque d’expérience à ce niveau. Je suis encore jeune…"
Vous enchaînez avec un stage en Pologne. Comme cela se passe-t-il ?