Un nouveau cycle a débuté pour les Blue Fox d’Arlon
L’année 2023 a très bien repris pour les hockeyeuses du chef-lieu. Elles ont repris par deux victoires, en ne prenant qu’un seul but.
Publié le 16-03-2023 à 09h30 - Mis à jour le 16-03-2023 à 13h54
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Les hockeyeuses d’Arlon ont débuté 2023 de la meilleure des façons. En déplacement à Primerose, Elise Jehasse et les Arlonaises ont repris par une victoire : 1-3. Ce dimanche, pour son premier match de l’année à la maison, Arlon a pris le dessus sur Linkebeek (3-0). “Déjà contre Primerose, nous avons livré un bon premier match, ce qui nous a permis de reprendre de la confiance. C’était nécessaire car notre début de saison a été un peu compliqué. L’objectif de cette deuxième partie de saison ? Se faire plaisir et remonter dans le classement, commente Elise Jehasse. Je n’ai pas tout calculé, mais pour monter en N2, ce sera quasiment impossible. Il faudrait tout gagner et dans le même temps, il faudrait que toutes les équipes perdent suffisamment de plumes que pour que nous puissions passer devant. Mais bon, tâchons de remporter le plus de matchs possibles et remontons doucement dans le classement.”
Si les résultats n’ont pas toujours suivi, dans le contenu, Arlon a souvent fait plus que jeu égal avec ses adversaires. “Souvent, nous parvenons à dominer notre adversaire, mais il suffit d’une petite erreur pour que nous encaissions un but et que tout bascule, raconte Elise Jehasse. Ou alors, nous avons du mal à rentrer dans la partie. Dimanche dernier, c’était le premier scénario. L’adversaire n’était quasiment pas rentré une seule fois dans le cercle avant de trouver le chemin des filets. Il faudra parvenir à faire preuve de plus d’efficacité. Du côté de la défense et de la ligne médiane, nous avons l’habitude de jouer ensemble. Mais il faut encore trouver la bonne connexion avec les attaquantes. Nous devons apprendre à nous connaître. Défensivement, nous sommes assez solides, la preuve, nous ne prenons jamais de défaites sur des scores énormes.”
Il faut dire que le noyau des Arlonaises a été un peu modifié cette saison. “En fait, nous avons plusieurs filles qui ont repris le chemin des terrains après avoir mis le hockey entre parenthèses, enchaîne Elise Jehasse. Nous avons aussi eu l’arrivée de deux internationales. Il faut le temps pour se remettre un peu dedans. D’autant plus que nous évoluons dans une division qui est quand même assez costaude.”
Une division costaude, mais les Arlonaises ne diraient pas non pour aller voir ce qui se passe à l’étage supérieur. “Honnêtement, nous aimerions bien remonter en D2, avoue Elise Jehasse. Il existe une grosse différence entre les deux niveaux, mais je pense que nous ne serions pas à la ramasse pour autant. La dernière fois que nous étions en D2, nous ne dominions pas nos matchs, mais nous ne prenions pas des casquettes pour autant. Ce sont des équipes qui savent défendre, maintenant, je ne sais pas si le club ferait appel à des renforts en cas de montée. Mais nous avons des jeunes derrière. Et des jeunes qui ont du potentiel. Beaucoup s’entraînent déjà avec nous et ont du temps de jeu quand c’est possible. Et je peux vous dire que vous avez des filles très prometteuses. Notamment chez les U19. Et je pense que dans le futur, il sera possible de grimper des échelons.”
Seul club luxembourgeois actif à ce niveau, comme depuis de nombreuses années déjà, Arlon se retrouve dans une série avec des équipes venues d’autres provinces. De Flandres aussi. Autant dire qu’un week-end sur deux, les Arlonaises doivent avaler les kilomètres. “Je vous avoue que parfois, c’est long. Très long, glisse Elise Jehasse. Mais cette année, nous avons tellement une bonne cohésion d’équipe que les déplacements, nous n’y pensons pas trop. Nous n’avons qu’une envie, c’est de nous retrouver sur le terrain pour prendre du plaisir ensemble. Et puis, les déplacements, ce n’est pas comme si c’était nouveau pour nous. Nous avons l’habitude maintenant. Et puis, nous tentons, quand c’est possible, de planifier des petites sorties ensemble. Quand nous sommes parties jouer dans la région de Gand cette année, nous en avons profité pour passer le week-end à la mer. Mais bon, 2 h 15 de route, c’est quand même la limite (rires). Et je sais aussi que les adversaires n’aiment pas trop venir chez nous. Chez les jeunes, cela arrivait souvent que l’équipe adverse déclare forfait pour ne pas se taper la route.”