Gérald, quand vous étiez sur le flanc en février et mars, après votre blessure contre La Roche, on imagine que vous ne pensiez pas un instant vivre une telle fin de saison ?
"J’étais à des années-lumière de penser ça, en effet. J’espérais juste revenir à temps pour être dans les buts au moment de fêter le titre…"
Quand on y songe, cette victoire au tour final, parce qu’elle n’était pas du tout attendue au moment où vous l’avez entamé, est peut-être plus belle encore qu’un titre ?
"Je n’irai pas jusque-là. Parce qu’un titre, même s’il prend les allures d’un aboutissement parce que vous avez été devant toute la saison, cela reste historique, une belle ligne dans un palmarès. Maintenant, quand on voit le niveau des adversaires dans ce tour final et nos prestations, il est clair que c’est particulièrement gratifiant de s’imposer de la sorte. On a d’abord livré un match correct contre Vaux-Noville, puis on a sorti Longlier, l’équipe qui nous a fait le plus souffrir avec Hornu, et à partir de là, on a su tourner complètement le bouton, oublier la déception née de la perte du titre et franchir les étapes suivantes." (...)