Cette fois, les Namuroises sont vraiment au pied du mur en R1
Concerné par le maintien, Namur va avoir droit à deux matches importants en 24 h.
Publié le 16-02-2023 à 13h45
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Qui aurait cru voici encore six mois que Namur serait en lutte pour le maintien en R1 ? Personne. Et pourtant, à la mi-février, les Namuroises ne totalisent que cinq victoires et la descente devient une réelle menace. “C’est une période très compliquée, admet Justine Giaux. Nous avons un gros mois de février avec des rencontres face à des concurrents directs, il ne faudra pas se louper. Jamais nous n’aurions pu imaginer nous retrouver dans une telle situation. Je rappelle qu’en début de saison, nous avons battu des équipes comme Huy et Ciney. Et puis, place à la descente aux enfers. Quand tu perds chaque week-end, tu te démobilises et c’est compliqué de voir un groupe soudé. Mais il faudra se donner jusqu’au bout. La saison est encore longue et il faudra tout donner.”
Problème, l’opération maintien a mal débuté pour les Namuroises, battues la semaine dernière à Angleur, un concurrent direct. Et cette semaine, c’est Alleur (samedi) et Charleroi (dimanche) qui sont au programme des filles de Jérémy Palix. “Si nous pouvons en gagner un des deux, ce ne sera déjà pas mal, même si remporter les deux rencontres donnerait une grosse bouffée d’air, raconte Justine Giaux. Il faudra aussi voir comment nous tiendrons physiquement. Certaines filles jouent aussi en R2. Certaines auront donc trois matches sur le week-end. Autant vous dire qu’il faudra se reposer le plus possible et que samedi soir, il faudra aller dormir tôt (rires). Le match le plus important des deux ? Ils le sont tous les deux, ce sont deux concurrents directs. La défaite à Angleur ? Elle fait mal car nous avons mené quasiment tout le match avant de nous faire dépasser dans les cinq dernières minutes. Les joueuses adverses nous ont fait mal à l’intérieur.”
Mais en cas de 0/2, que devra faire Namur ? “Là, il faudra commencer à réfléchir et à tout mettre en œuvre pour garder notre place dans cette série. Car Namur ne peut pas descendre, commente l’ancienne joueuse de Loyers. Il faudra peut-être faire redescendre des joueuses qui peuvent encore jouer en R1. Mais il faudra réagir car si nous perdons les deux matches, la descente sera de plus en plus proche.”
Heureusement, elle a la R2
Quand on demande à Justine Giaux d’expliquer les raisons de cette chute libre au classement, la jeune fille évoque notamment les absences. “Le noyau a subi pas mal de changements, dit-elle. Nora Hucorne est sur la touche depuis longtemps avec sa blessure. Wivine Defosset se consacre désormais à l’équipe A, ce qui veut dire que nous avons perdu nos deux meneuses. Il faut donc d’autres filles pour remonter la balle. Je joue parfois à la mène, mais ce n’est pas mon poste. Nous essayons de faire ce que nous pouvons, mais nous manquons aussi d’une rotation.”
Arrivée cet été de Loyers, Justine Giaux ne regrette pas son choix d’avoir rejoint Namur.” Pas le moins du monde, assure la jeune fille. Je n’aurais déjà pas imaginé que nous allions vivre une saison pareille. Mais moi, j’ai aussi la chance de pouvoir combiner la R1 et la R2. Or, en R2, je me sens vraiment bien pour encadrer le groupe et les victoires suivent. C’est plus facile pour garder de la motivation car pour les filles qui évoluent uniquement en R1, c’est plus difficile. À force de perdre chaque semaine, tu t’épanouis beaucoup moins. La R2 me permet de souffler, de prendre du plaisir. Et nous pouvons toujours accrocher les play-off. On ne sait jamais, si cela venait à mal se passer avec la R1, cela pourrait nous permettre de garder une équipe à ce niveau.”