Kevin Cassart revient sur la demi-finale complètement folle entre Belgrade et Profondeville
Profondeville s’est qualifié pour la finale de la Coupe mercredi soir.
Publié le 16-02-2023 à 10h35
:focal(572.5x438:582.5x428)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/GGN4GGD7ZBAHFGP2GIL4RG3QCI.jpg)
Un scénario fou avec des retournements de situation toutes les trente secondes. Les nombreux spectateurs venus assister à la demi-finale retour entre Belgrade et Profondeville ne se sont pas ennuyés une seule seconde ce mercredi. Battus 78-75, les joueurs de Profondeville atteignent cependant la finale grâce à leur victoire 64-60 à l’aller. “C’était un match avec énormément d’intensité. La pièce aurait pu tomber des deux côtés, avoue Kevin Cassart, le coach de Profondeville. Nous avons vu une très belle équipe de Belgrade qui a mis de l’agressivité pendant quarante minutes. Ce match avait un parfum de play-off. Si nous avions été éliminés, c’est surtout l’aller qui aurait laissé des regrets car nous y avons la place pour gagner par un écart plus important. Est-ce que j’ai cru que c’était mort ? Oui, dans le milieu du troisième quart-temps. J’avais des gars en problème de fautes, nous avions du mal à répondre à l’agressivité de Belgrade, mais mes gars n’ont rien lâché et ils ont su remettre des paniers importants.”
Mené tout au long de la seconde période, Profondeville était encore éliminé à deux secondes de la fin avant que Jallet ne transforme deux lancers. ” J’étais confiant car William est quelqu’un qui a du sang-froid, sourit Kevin Cassart. Après, avec la pression des supporters, cela peut être compliqué, mais c’est un très bon shooteur.”
Revenu à 78-75 à deux secondes du terme, Profondeville s’est encore fait peur en offrant deux lancers à Belgrade après une faute évitable. Deux lancers ratés. “J’ai dit à mon joueur que si Belgrade mettait les lancers, je le tuais, rigole Kevin Cassart. Au temps-mort, je dis bien de ne pas jouer l’interception, de simplement switcher car il ne reste pas beaucoup de temps et que ce sera un shoot désespéré, mais voilà, mon joueur a voulu trop bien faire. Heureusement, cela n’a pas payé à conséquence. Mon joueur m’a dit qu’il s’en serait voulu toute sa vie si nous avions raté la qualification (rires). Si je préfère affronter Natoye ou Malonne en finale ? Malonne.”