Et si l’Inter Namêche montait en D1 ?
Une victoire à Oreye ce vendredi soir et Namêche prendra la tête de la D2.
Publié le 02-03-2023 à 11h30
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Vendredi dernier, l’Inter Namêche 83 a frappé un grand coup en D2. En s’imposant face à Futsal Evere, les Namurois se sont relancés dans la course au titre. Actuellement deuxièmes, les Bleu et Noir comptent une unité de retard sur les Bruxellois, mais ils comptent aussi un match de retard. “Nous avons livré un gros match, dans une grosse ambiance, avec pas mal de supporters, savoure Stéphane Jamart. C’était aussi spécial, car un de nos équipiers avait perdu sa maman quelques jours avant ce match, mais il avait tenu à être présent. Cela nous a transcendés et nous avons vraiment livré un bon match. Notre gardien fait plusieurs arrêts et offensivement, avec six buts, nous avons répondu aux attentes. Mais c’est vraiment une victoire collective.”
Ce vendredi soir, Namêche ne veut pas tout gâcher en allant perdre des plumes à Oreye. “C’est exactement le discours que nous avons eu pendant la semaine, souffle Stéphane Jamart. Cela gâcherait vraiment notre bon résultat face à Evere. Après, nous restons les pieds sur terre. Nous prenons match par match. Personne ne pensait que nous allions jouer le titre, c’est une énorme surprise. Nous espérions évidemment terminer dans le haut de tableau, mais de là à jouer le titre, c’est encore autre chose. Maintenant, nous avons notre sort entre les mains. Si nous gagnons toutes les rencontres qu’il reste, le titre sera pour nous. Mais les écarts sont minimes. Si tu perds deux matchs, tu peux vite te retrouver à la quatrième place. Et il nous reste encore quelques solides adversaires comme le BF Dinant ou le Shaab Ramillies.”
Si Inter Namêche, qui connaît sa deuxième année complète en D2, surprend cette saison, les résultats sont encore plus inattendus étant donné l’étroitesse du noyau. “Nous sommes huit ou neuf, pas plus. Et il est arrivé plus d’une fois de devoir se déplacer avec seulement cinq éléments, poursuit Stéphane Jamart. De plus, nous n’avons pas un coach fixe, il vient seulement quand il est disponible. Alors, réaliser une telle saison sans avoir de coach, c’est assez incroyable.”
Ajoutez aussi que, contrairement à plusieurs équipes de la série, l’Inter Namêche ne s’entraîne pas en semaine. “Mais nous sommes habitués à jouer ensemble. Nous nous connaissons depuis plus de vingt ans, explique Stéphane Jamart. Les automatismes, cela vient tout seul. Maintenant, c’est vrai que pour certaines combinaisons au niveau des phases arrêtées, un entraînement ne ferait pas de mal. Après, nous jouons tous en prairie. Certains sont à Wanze Bas-Oha, un autre est à Leuze et moi, j’évolue à Herstal.”
Mais finalement, est-ce que le club namurois se sent prêt à grimper d’un cran au terme de la saison ? “Si c’est pour se retrouver à six ou sept le vendredi, sans coach, ce serait compliqué, avoue Stéphane Jamart. La qualité, nous l’avons, mais je pense que cela ne suffit pas. Il faut une autre organisation et du sérieux pour grimper en D1. Attention, nous faisons tout notre possible et nous restons sérieux, mais il faudrait encore progresser. Mais comme je l’ai dit, nous sommes encore loin de la montée.”