Que ce soit au football, au volley ou même en futsal, les blessures ne cessent de se multiplier au fil des semaines.
Pour de nombreux spécialistes, le confinement n’a pas fait du bien aux organismes des sportifs. Même si certains se sont entretenus, ils n’ont pas forcément répété les mouvements propres à leur discipline. "C’est ce qu’on m’a expliqué, lance Quentin Fernemont, 28 ans, l’attaquant de Monceau. Un soir, à l’entraînement, mes ligaments croisés ont lâché…"
Depuis, l’attaquant est face à un défi de taille. "Surtout que ma première opération ne fut pas un succès. J’ai dû repasser sur la table pour vider l’infection dans mon genou. Ensuite, j’ai pu attaquer la kiné et la rééducation. En fait, c’est au moment où on te contacte pour te dire que tu as cette blessure que tu imagines une montagne."
Le jeune homme travaille dur pour retrouver de la mobilité. "Au départ, tu es à terre. Impossible de bouger ta jambe. Tu as perdu du muscle. Tu te demandes comment tu vas faire pour rejouer au football. Puis, les semaines passent et tu constates de petites évolutions. Tu commences à lever ta jambe, tu retrouves un peu de mobilité."
Suivi par un kiné bien connu dans la région, l’ancien buteur de Tamines se fixe des objectifs quotidiens. "Je pourrais penser au tour final ou au titre, mais je n’ai pas envie de me mettre une pression inutile. J’ai pourtant une envie dingue de jouer au football. Mais je préfère avancer au jour le jour. Chaque évolution est positive et elle me rapproche d’un retour. Dernièrement, j’ai enchaîné du vélo et des exercices plus difficiles. C’est sur la bonne voie."
Alors que Monceau joue les premiers rôles, l’attaquant doit donc prendre son mal en patience. "Je suis allé suivre l’équipe, ce week-end. Le match était hyper important contre Belœil. Je me devais d’encourager mes coéquipiers. Ils ont remporté la partie. J’étais vraiment heureux."
Le confinement a tout de même laissé des traces. "Pourtant, je me suis entretenu. Mais je le vois autour de moi dans le microcosme du football, les blessures se multiplient. Il y en a beaucoup plus qu’avant, surtout des cas graves. Dans le journal notamment, je n’ai jamais vu autant de joueurs blessés au niveau des ligaments." (...)