Guillaume Biévez : "Une relation privilégiée avec Lucas"
Suite à la blessure de Lucas Alexandre, titulaire habituel entre les perches de la REAL, Guillaume Biévez a – enfin – pu goûter à la D2 amateurs.
Publié le 04-03-2023 à 13h40
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Samedi dernier, Acren a mis fin à une série de trois défaites en allant s’imposer sur le terrain de Waremme (0-1). Un sursaut que la REAL doit en partie à son gardien de but Guillaume Biévez, qui a su garder ses filets inviolés pour sa toute première apparition en D2. Mais le jeune Athois en veut plus. Beaucoup plus !
Guillaume, vous avez connu la victoire dès votre première titularisation avec l’équipe A, avec une clean sheet en prime… On vous imagine comblé, non ?
Je profite de chaque minute de temps de jeu qui m’est offerte. En début de saison, à mon arrivée chez les Camomilles, on m’a désigné titulaire de leur équipe B. Mais je vous avoue que je ne suis pas venu à Acren pour sa… P2 ! J’étais donc très satisfait d’intégrer le groupe de D2 il y a un ou deux mois de ça. Et encore plus content d’avoir pu me montrer face à Waremme. J’aurais pu saisir ma chance face à Solières mais j’avais été malade la semaine précédant la rencontre et le staff avait tout naturellement choisi de faire confiance à Cyprien Herment pour l’occasion.
Après Waremme, qui est un mal classé, c’est Warnant, le leader, qui se dresse devant vous. Vous sentez-vous prêt ?
Ça, ce sera aux coaches d’en décider ! Mais j’estime m’être vite acclimaté à l’équipe… Je n’ai pas eu énormément de boulot à Waremme, mais j’ai su sortir l’arrêt qu’il fallait en fin de première période. Mais oui, Warnant, ce sera du costaud. J’ai d’ailleurs pu le constater à l’occasion du match aller (NDLR: un mois jour pour jour avant la rencontre de ce dimanche) lors duquel j’étais sur le banc. Nous connaissons les forces de notre adversaire, qui se base sur les déviations de son numéro neuf. Je suis persuadé que sur notre synthétique, nous disposons de suffisamment de capacités techniques mais aussi physiques pour bousculer le leader.
Même s’il est blessé depuis quelques semaines, vous bossez avec Lucas Alexandre depuis que vous avez rejoint le groupe de D2. Comment décririez-vous votre relation ?
Lucas, c’est un gars génial ! J’ai été formé à Valenciennes, lui aussi vient de l’école française. Nous parlons le même football. Nous nous sommes d’ailleurs affrontés plusieurs fois étant jeunes. Il m’a tout de suite reconnu quand j’ai franchi la porte du vestiaire en début de saison. Moi aussi. C’est un bonheur de travailler avec lui et sa surdité ne gêne en rien nos échanges. Parfois, un simple coup d’œil, et on se comprend. Et quand ce n’est pas le cas, on s’écrit sur nos smartphones.
Il vous aura fallu attendre la fin février pour jouer en D2. Vous deviez avoir des fourmis dans les gants !
J’ai quand même beaucoup joué avec la P2. Mais c’est sûr que je piaffais d’impatience… Après Valenciennes, tout se passait plutôt bien pour moi au Stade Brainois. J’avais su saisir ma chance à quelques occasions lors des deux premières saisons en D3, et une place de titulaire m’était promise pour la troisième. Puis, il y a eu le Covid et la fusion avec Tubize. Là, c’est en tribunes que j’ai suivi la saison de mes équipiers. Quand Fabrice Milone, que je connaissais de son époque athoise, m’a présenté le projet de la REAL, je n’ai pas hésité. Je veux rebondir. Car je ne fais pas du haut niveau un rêve, mais bien un objectif.
Le marché des transferts commence tout doucement à s’agiter ! Dites-nous: savez-vous si vous serez toujours à Acren la saison prochaine ?
Je n’en sais rien ! Tout dépendra des projets qu’ont pour moi les coaches, et des propositions que je vais recevoir. D’ici la fin de saison, je n’ai qu’une seule envie: me montrer. Pour séduire le staff des Camomilles, d’abord, et pour d’autres si cela ne suffit malheureusement pas.