Le Tournaisien Auguste Boyon a disputé son premier match officiel avec les Red Wolves
Contre la Grèce, il est monté en deuxième mi-temps.
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Publié le 09-03-2023 à 14h32 - Mis à jour le 09-03-2023 à 14h50
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Un Hennuyer en équipe nationale, ce n’est pas si courant. Pourtant, l’Estu est un club bien connu en Belgique. Mercredi, Auguste Boyon a rappelé finalement à ce milieu que Tournai pouvait aussi être représenté en équipe nationale. Avec son équipier de Visé, Hadzic, il a connu sa première feuille de match officielle et aussi ses premières minutes en tant que Red Wolf. Déjà repris il y a un peu plus d’un an pour un tournoi amical en Italie, il a franchi l’étape suivante.
”J’étais souvent rappelé dans le groupe”, rappelle Auguste qui était dans le groupe élargi pour le Mondial, il a même joué les modèles pour la photo de groupe vu l’absence de certains joueurs. “J’étais déjà content d’être rentré car ça n’a pas été le cas de tout le monde. En plus, à l’aile, ce n’est pas mon poste. J’ai fait ce que j’ai pu pour aider l’équipe, j’ai essayé de mettre de l’impact en défense en apportant ma pierre à l’édifice.”
Dans le groupe pour aller en Grèce et y disputer le 4e match des qualifications pour l’Euro ce dimanche, il espère avoir davantage voix au chapitre. “Je veux jouer, c’est évident. Je suis un compétiteur mais je ne peux pas aller revendiquer plus. C’est un groupe de copains et le bien du collectif prime sur les éventuels égos.”
Avec son numéro 19, il a alors pu être présenté à toute la salle d’Alverberg à Hasselt, qu’il connaît bien pour la fréquenter avec Visé, et il a surtout pu entendre résonner l’hymne en étant sur le terrain. “C’est clair que je rêvais d’un tel moment. Au réveil musculaire, quand j’ai vu mon nom, c’était le bonheur et puis avec la Brabançonne”, s’enflamme le joueur de 22 ans. Formé aussi en France, il a d’ailleurs porté le maillot des jeunes en France. “Mais je suis fier d’être Belge. Là-bas, on me vannait toujours car j’étais le Belge de l’équipe. J’ai aussi une pensée pour l’Estu, mon club formateur”, souligne le meilleur pote de Victor Régnier, le Louviérois qui avait aussi été repris en équipe nationale il y a quelques années.
Le fils du journaliste de France 2, Alexandre Boyon, espère désormais continuer à faire son trou et dimanche, il entend revenir avec la victoire. “Même si le chemin vers l’Euro se complexifie. La victoire est obligatoire car on est dos au mur.”