Privé de tournois aux USA, Novak Djokovic reçoit une invitation pour participer au Challenger de Sanremo
Même s’il venait à accepter la proposition, le numéro un mondial ne pourrait pas y prendre part en raison du règlement ATP.
Publié le 14-03-2023 à 17h31 - Mis à jour le 15-03-2023 à 08h32
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Toujours inscrit au Masters 1000 de Miami (22 mars au 2 avril), qu’il a toutefois très peu de chances de disputer étant non vacciné et donc interdit de territoire aux États-Unis, Novak Djokovic pourrait-il rebondir en Italie ?
C’est en tout cas le souhait des organisateurs du Challenger de Sanremo qui profitent de la situation pour s’offrir un joli coup de projecteur.
Ceux-ci proposent à l’actuel numéro un mondial de venir disputer leur compétition sur terre battue, du 26 mars au 2 avril. Une compétition qu’il connaît bien pour y avoir remporté l’édition 2005. “Nous vous attendons dès le 26 mars pour le tournoi que vous avez gagné il y a dix-huit ans. Nous avons encore votre trophée, nous attendons pour vous le remettre avec l’espoir de vous revoir jouer sur nos terrains. On vous réserve la wild card, on est confiant”, s’amuse le Tennis Club de Sanremo sur son compte Instagram.
L’idée est en fait plutôt bonne. De nombreux joueurs et joueuses utilisent parfois les tournois du Challenger Tour, deuxième division du circuit professionnel, pour se relancer ou simplement obtenir des points. En janvier dernier par exemple, on se souvient que David Goffin avait participé au BW Open de Louvain-la-Neuve après avoir été contraint de déclarer forfait pour l’Open d’Australie. Ce fut un succès d’ailleurs, puisqu’il y avait fait exploser la billetterie avant de soulever le trophée. Toutefois, et même si la proposition l’aura certainement fait sourire, “Nole” ne pourra pas honorer l’invitation. En raison de l’article 7.07 du règlement ATP. Celui-ci prévoit que les joueurs classés aux dix premières places mondiales trois semaines avant le premier lundi du tournoi Challenger ne sont pas autorisés à y participer ou à accepter une wild card.
Du lobbying en Floride
Sauf retournement de situation improbable du côté des États-Unis, le joueur de 35 ans devra donc encore patienter avant de remonter sur un court en compétition officielle. Même si, du côté de Miami, on tente de faire pression sur le gouvernement américain. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a ainsi exhorté le président Joe Biden à faire une exception afin de permettre à Djokovic de jouer le Masters 1000, allant jusqu’à déclarer qu’il était prêt à aller chercher le natif de Belgrade par bateau depuis les Bahamas.
Le Tennis Club de Sanremo, malgré l’absence certaine du Serbe, peut se féliciter d’avoir réussi à faire parler de lui et de son tournoi, classé Challenger 125 pour la toute première fois de son histoire.