"C'est très dur à accepter": le Belge Alexander Blockx revient sur son abandon au 3e tour de Roland-Garros juniors
Le jeune Belge, blessé, a été contraint de renoncer à la suite de la compétition à Paris.
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- Publié le 07-06-2023 à 21h08
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Alexander Blockx (ITF 2) a été contraint à l'abandon au troisième tour du simple juniors à Roland-Garros, dont il était tête de série n°2. L'Anversois de 18 ans, vainqueur de l'Open d'Australie en janvier, a dû renoncer en raison d'une blessure à la cuisse droite alors qu'il avait perdu le premier set 6-4 contre l'Américain Learner Tien (ITF 23), 17 ans.
"C'est très dur à accepter", a-t-il confié à Belga. "Je me faisais une joie de jouer ici et le niveau que j'avais affiché depuis le début du tournoi était vraiment bon. Je touchais bien la balle", a expliqué Blockx avant d'approfondir à propos de sa blessure. "J'avais ressenti une pointe à la cuisse à la fin de mon premier tour contre l'Américain Kang, mais tout était raide en fait au niveau des jambes, car le match avait été très accroché. Je ne m'étais donc pas trop inquiété. Malheureusement, après ma victoire expéditive au deuxième tour, la douleur n'avait pas disparu. Et ce matin, quand je me suis levé, c'était même pire, malgré un jour de repos et une bonne récupération."
Alexander Blockx, qui avait battu Learner Tien en finale à Melbourne, a toutefois tenu à essayer, vu le prestige d'une compétition comme Roland-Garros. "Dès les premiers échanges, j'ai senti que ce serait compliqué", a-t-il poursuivi. "Quand je poussais sur ma jambe droite, je ressentais une douleur et j'étais vraiment gêné dans mes déplacements. Le kiné est venu après le premier set, mais cela n'a rien changé. C'est vraiment dommage, car comme je l'ai dit, je trouvais que je jouais bien. Cela faisait plaisir. J'avais l'impression que je pouvais gagner, mais à condition d'avoir les jambes."
Son coach craint une déchirure à la cuisse
Philippe Cassiers, le coach de Blockx, était déçu d'avoir vu son protégé être contraint à l'abandon. Le coach anversois, 42 ans, a confié qu'il craignait qu'il ne souffre d'une "petite déchirure".
"C'est dommage, car Alexander jouait vraiment bien depuis le début du tournoi. Je suis triste pour lui", a expliqué Philippe Cassiers. "Depuis lundi soir, après sa victoire au deuxième tour, nous avons tout fait en matière de récupération et de soins pour qu'il puisse défendre ses chances. De la kiné, des bains de glace, des massages, de l'hydratation avec des électrolytes. Alexander a même porté des Reboots, des bottes de pressothérapie qui accélèrent la récupération suite à l'effort, voire à une blessure musculaire. Malheureusement, ce matin au réveil, il m'a dit que la douleur était plus forte. Il est monté sur le court avec un bandage à la cuisse, mais cela n'a pas aidé".
"La raison a pris le pas sur le cœur", a-t-il poursuivi. "Alexander voulait jouer ce match, ce que je comprends parfaitement. Nous avons toutefois vite remarqué que ce serait compliqué. Après la perte du premier set, il est venu vers moi et je lui ai fait comprendre qu'il ne serait pas judicieux de continuer dans ces conditions. La saison est encore longue et alors qu'il est en pleine progression, il serait malvenu de l'hypothéquer. Il est allé voir le médecin du tournoi et il se pourrait qu'il souffre d'une petite déchirure à la cuisse. Là, nous rentrons en Belgique où des examens complémentaires nous permettront d'en savoir plus".