Nick Kyrgios a pris une autre carrure durant cet Open d’Australie. Le sniper des réseaux sociaux a à nouveau montré son génie sur un court. Un génie qui n’a pas suffi pour le mener loin dans le tableau. Mais le remuant Australien est sorti de son rôle pour prendre la place d’un… philosophe.
Conscient de sa popularité et donc de son influence dans le monde du tennis, il n’hésite plus à lancer des pistes de réflexion pour faire avancer le projet de l’ATP qui se trouve à la croisée des chemins. Les trois piliers qui portent tout l’édifice sont sur le point de prendre leur retraite.
Depuis quelques années, les pontes de l’ATP ont donné du relief aux Medvedev, Zverev, Tsitsipas et autres Sinner ou Auger-Aliassime. L’effort est insuffisant selon Nick Kyrgios. "Ils (les dirigeants de l’ATP) n’ont commercialisé que trois joueurs au cours de la dernière décennie. Cela les a rattrapés. Ils ont donc essayé de pousser certains des joueurs de la nouvelle génération, dont certains sont vraiment passionnants. J’aime beaucoup les deux jeunes Canadiens qui peuvent faire des choses spéciales dans ce sport. Mais le tennis a vraiment du mal à embrasser des personnalités différentes."
(....)