Le tennis italien, à nouveau al dente ?

Avec le Masters à Turin dès 2021, Gaudenzi nouveau boss de l’ATP et un solide trio (Berrettini, Fognini, Sinner), l’Italie veut mettre le tennis à sa botte. Certes, leur entrée en matière a débuté de la pire des façons à Madrid. Vaincus 2-1 contre le Canada, le team de Barazzutti a mordu la poussière face à la clique de Dancevic. Surpris par Pospisil (remplaçant d’Augier-Aliassime blessé à la cheville), le fantasque Fognini s’est accroché mais a fini par céder. Pareil pour le colosse Berrettini, tout juste sorti d’un Masters où l’Italie était représentée pour la première fois depuis 1978 (par Barazzutti, le coach de l'équipe d’ailleurs). Il a pourtant livré un match très appliqué, mais ça n'a pas suffi contre le fantastique gaucher Shapovalov (7-6 (5), 6(3)-7, 7-6 (5) au terme d'un marathon de trois heures. Le Canada déjà qualifié, les Italiens doivent désormais vaincre les USA de Fritz et Opelka pour espérer une place de meilleur deuxième ce mercredi… Mais Berrettini et Fognini ont fait du bien à un tennis transalpin où jusqu’ici les femmes portaient le flambeau. En jetant un coup d'œil dans le rétro, on se souviendra des quatre Fed Cups engrangées en sept ans (2006, 2009, 2010 et 2013). Mais aussi et surtout de cette finale totalement inattendue et 100% italienne entre Flavia Pennetta et Roberta Vinci à l’US Open en 2015. Sans omettre l’exploit de Francesca Schiavone qui fut sacrée à Roland Garros en 2010, presque imitée par Sara Errani (finaliste en 2012). Désormais, c’est le désert au rayon féminin avec seulement deux joueuses ayant un pied dans le Top 100 (Paolini 96e et Giorgi 99e). Chez les hommes par contre, ça remue vachement. Il suffit de

Le tennis italien, à nouveau al dente ?

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