Le bridge conserve, la preuve par Babette, Nivelloise qui fêtera bientôt ses 100 ans
Joueuse de tennis, elle s’est reconvertie au bridge. Pas exceptionnel, mais la particularité de Babette, c’est d’aller sur ses 100 ans.
- Publié le 29-08-2023 à 14h00
:focal(551x313:561x303)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/STKZNWH26ZG6NAJVIQNKXC54P4.jpg)
Elle est née Philippe le 30 octobre 1924, mais on la connaît mieux à Nivelles sous le nom de famille de Lange, le patronyme de son mari, Étienne, à la tête d’un bureau d’assurances qui faisait florès en terre aclote.
Élisabeth – Babette – pour les intimes s’apprête donc à allonger la liste des centenaires nivellois (es), mais si nous vous la présentons aujourd’hui, c’est parce qu’il est rare de voir une personne de cet âge pratiquer le bridge.
Et avec assiduité et talent au sein du Bridge Club Roman (BCR) qui compte plus de cent membres. Et qui se réunit le lundi, le mercredi et le vendredi, l’après-midi, au club de tennis de l’Argayon.
Le BCR prit naissance dans le centre-ville, au Café des Arts, dans les années 1960 avec des équipes qui figurèrent en deuxième division nationale avant de disparaître progressivement des compétitions, de renaître au Motel (devenu Hôtel Sud) et d’émigrer à l’Argayon où le BCR compte des joueurs de très haut niveau, tels l’international Jean-Pierre Lafourcade, Éric Ledecq, professeur et auteur de livres qui font autorité en la matière, ou Philippe Busquin, qui nous revient tout droit du tournoi de Deauville…
Bref, d’excellents manieurs de cartes qui se réunissent par paires sous la férule de la présidente Christine Wilmaer et du secrétaire Michel Tourville dans une ambiance familiale qui n’exclut pas l’esprit de compétition.
"J’ai appris à jouer à l’âge de 10 ans avec ma grand-mère et mes parents, expose Babette, mais le bridge de l’époque n’a plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui où les méthodes varient selon les paires qui disposent de gadgets de plus en plus élaborés."
Elle est assidue aux tournois, heureuse de faire travailler ses neurones qu’elle entraîne d’ailleurs en pratiquant son jeu favori sur ordinateur. On devrait préciser un de ses jeux favoris, car, dans sa jeunesse, elle s’escrima également avec succès en simple ou en double (avec sa fille Laurence), sur les courts du Smashing, l’autre club de tennis de la ville.
Autre temps, autre sport. Car le bridge de compétition ou de duplicate, c’est plus qu’un simple jeu !