"Même cas de figure qu'il y a un an"
Ce samedi, la manifestation prévoit un temps de parole. Trois jeunes victimes des violences policières du 24 janvier 2021 témoigneront, suivies de deux associations contre les violences policières : le collectif des madrés et "justice pour Sabrina et Wassim". L'avocate de la famille de Mawda, Selima Benkhelifa prendra également la parole. "Un changement ne sera possible qu'avec une action commune, c'est impossible avec une action individuelle" analyse Alexandre Pyck
Un manifestation contre les violences policières un week-end de fin janvier, le scénario donne une impression de déjà-vu. "On est exactement dans le même cas de figure qu'il y a un an" explique Alexandre Pycke. Quant à la peur de voir de nouveaux débordements policiers entâcher l'évènement, le papa ne semble pas trop inquiet. "Ce serait une grossière erreur stratégique, (...) le rapport de force s'est retourné" explique-t-il, notamment grâce à la libération de la parole et l'appui médiatique.
Le rendez-vous est donné samedi à 14 heures au carrefour de l'Europe. L'organisation attend quelques centaines de personnes.